LIHAM EXARCHOPOULOS ▸ ken samaras

(1.Ελλάδα/ELLÀDE) Ellàde, soit dit la Grèce. C'est mon pays, l'endroit où je suis né et là ou j'ai passé les premières années de ma vie. Mon père Kostas est un grec, travaillant dans une usine de montage spécialisé dans électroménager. Ma mère, Andromaque, était une institutrice en Grèce en école maternelle. Je suis né un vingt-quatre mai, deuxième enfant de la famille Exarchopoulos. J'avais un grand frère du nom de Kenny, surnommé Ken. Il avait trois ans de plus que moi et était mon exemple. J'étais jeune, mais j'en garde un excellant souvenir de lui. Fort, libre penseur même s'il était très jeune et pétillant, il était la lumière de la vie de la famille. Même mes grands-parents le trouvait rayonnant !
(2.LA MOUE DES MORTS) J'avais deux ans quand pour la première fois de ma vie je suis partie a un enterrement. Notre maison se trouvait au bord des rochers, près d'une côté, ce qui était normal en Grèce. Nous étions en train de jouer avec Ken devant la maison. Le but de jeu !? Avec mes petites jambes je devais essayer de rattraper Ken. On courait partout, ne faisant pas attention au voiture qui passé près de nous. Je voulais absolument le rattraper, il était plus grand que moi et avait de plus grande jambe. Je courais, encore et encore après lui et chaque fois que j'étais a deux doigts de le rattraper, il changeait de direction. Il avait courus vers les falaises, et je l'avais suivis. Comme depuis le début du jeu, j'allais le rattraper mais il a changeait de direction. J'étais pas assez rapide comme lui pour changer de direction alors je suis tombé de la falaises. Heureusement pour moi, il y avait un gros rocher en bas et je me suis juste cassé une jambe. Ken a courus vers moi en appelant mes parents qui sont arrivé trois minutes plus tard. Le reste, ça reste floue. Je pense que je n'ai pas envie de m'en rappeler. Tout ce que je sais, c'est que Ken a essayé de me sortir de là tout seul. Et qu'il n'a pas réussit parce qu'il est tombé, et moi je suis resté sur mon rocher, la jambe en feu. Mais d'un côté, je m'en sortais pas mal : une jambe cassé. Ken lui s'était fracasser le crâne sur le bas de la roche avant de tomber dans l'eau.
(3. LA VILLE DES LUMIÈRES)  Crie, pleure, engueulade. C'est ce qui a précédé le départ de la Grèce. Je pense que toute la famille avait besoin d'un renouveau. Et mes parents on donc décidé de partir, de changer complètement de ville. Paris, la ville des lumières. J'avais presque trois ans quand j'ai débarqué dans ce quartier. Un quartier pas très sur, plutôt sauvage mais le loyer n'était pas cher. Maman nous a appris qu'elle était enceinte, sujet délicat après la mort de Ken. Papa a trouvé un travail dans une usine mais cette fois-ci c'était pour des croquettes de chiens et de chats. Maman n'a pas voulu reprendre son métier, elle a préféré rester à la maison. Et moi ... bah moi j'ai suivis juste le mouvement !
(4.J'AI APPRIS QU'ÊTRE UN GRAND FRÈRE C'EST PAS JUSTE TAPER CEUX QUI L'EMBÊTENT) Kassandra Exarchopoulos, plus connu sous le nom de Kass ou Kassie. Ma petite soeur de quatre ans ma cadette. J'ai enfin sur ce que c'était d'être le plus grand. En plus, avec la façon dont je vivais et la façon dont j'ai grandis, jouer les grand-frère c'était quelque chose. Quelque fois je me  disais que j'allais trop loin, mais je pensais faire ça pour son bien. Les soirées pyjamas chez les copines !? Refusé ! Les sorties shopping ? Elle avait une heure. Les garçons !? Même pas elle devait y penser. Je sais que quand même elle a fait plein de chose derrière mon dos, mais je refuse que ma petite soeur devienne une michtoneuse de Paris ou pire une de ses petites que j'arrive a avoir dans mon lit avec deux trois disquettes ! Alors oui je suis dur avec ma petite soeur, mais Dieu seul sait combien je l'aime ! Après Kass il y a eu Lukas, avec j'ai eu quatre ans de différence. Je voulais être un exemple pour lui, c'était mon petit frère. Je voulais qu'il s'en sorte, qu'il fasse des études qu'il grandisse bien. Je voulais ce que voulais Ken pour moi. C'était un p'tit gars intelligent, dégourdis et plein de rêves. En soit, quelque fois même si personne ne le disait, il nous faisait penser à Ken.
(5.C'EST POUR MES FRÈRES ET SŒURS D'UNE AUTRE MÈRE) Je pense quand même que Paris, c'est là ou j'ai fait mes plus belle rencontre. En même temps, j'ai pas connu grand monde en Grèce et j'y suis pas resté autant qu'à Paris. Ma plus belle d'entre toute ? Sans hésitation Aymen ! Le p'tit beau goss au origine maghrébine ! En fait on a emménager juste en face de chez lui et le p'tit gars est venu directement me voir. On a même pas mis deux minutes a décrété qu'on était meilleur pote. Je parle même pas français à cet époque mais on est quand même devenu amis et ce jusqu'à ce jour. C'est avec lui que j'ai fait toutes mes premières fois ! Les premières meufs, les premiers fumettes, premières sortis, premières soirées ... bref vous voyez le genre !? On s'est fait une belle bande de pote, les potes du quartiers. Je vous avouerais qu'on est presque que des gars, les femelles c'est pas pour être amie si vous voyez ce que je veux dire ! Pour eux, je tuerais, je bicraverais (ce que je fais déjà) et je donnerais même un reins voir plus ! C'est ma famille, ils me connaissaient et je les connais. On se le dit jamais, mais on sait qu'on s'aime. Quelque fois, le silence est plus fort que tous les mots du monde !
(6.LA MORT ARRIVE MUETTE COMME UNE TOMBE, BRUYANTE COMME UNE ARME) J'avais seize ans, Kess en avait quatorze et Lukas dix. J'étais dans un âge rebelle certes, mais je veillais toujours sur mes petits. Plus personne n'arrivait à me gérer, et je faisais connerie sur connerie. C'est a cet époque que j'ai commencer à bicraver. Au début je faisais des petits trucs genre le transaction ou des petites courses. Et puis j'ai commencé à vendre, et j'ai aussi commencé à prendre beaucoup plus d'importance dans le réseau. Tout ma famille savait ce que je faisais mais je voulais pas en parler. J'aidais a payer les factures et c'était le plus important. Kass comme Lukas, c'était à moi qui venait demander de l'argent, pas à Papa qui travaillait pour un salaire de misère ni à Maman qui ne travaillait pas du tout ou juste quelque petit dépannage à gauche à droite. C'était un samedi soir, j'avais refusé que Kass dorme chez ses copines. Je voulais qu'elle reste gardé Lukas parce que Papa travaillait à l'usine ce soir là et que Maman allait faire le ménage dans des bureaux elle ne rentrerait pas avant vingt-trois heures. Moi je devais aller voir une fille avant de partir faire une transaction qui allait rapporter gros. J'étais donc partie les laissant seul à la maison. J'aurais pas du ! C'est a vingt-deux heure que Kass m'appel en pleure et en larme disant que Lukas n'était plus à la maison. Elle voulait absolument aller chez sa copine, alors elle s'est dit que pour deux heures elle pouvait le laisser seul. Lukas lui ne voulait pas resté seul, alors il est sortit à ma recherche. Il pensait que comme d'habitude je serais quelque part dans le quartier, mais non pas cette fois-là. Il s'est perdu, s'aventurant plus loin dans d'autre quartier. Il savait pas comment rentrer et il ne savait même pas ou il était. Naïf comme il est, il s'est arrêté pour demander son chemin a des jeunes. Il a vu quelque chose qu'il n'aurait pas dû et pour s'assurait qu'il ne dirait jamais rien, les gars l'ont frapper presque à mort. Résultat, il ne marchera plus jamais, ses poumons était plus qu’abîmé et sa colonne vertébral avait maintenant un alignement plus que douteux. A ce moment là, Lukas a perdu l'envie de vivre. Le p'tit gars tout rayonnant est mort ce soir là. Et quelque mois plus tard, ne supportant plus la vie, il est définitivement mort d'une overdose de médicament.
(7. DES PARENTS DIVORCÉS COMME POUR TOUT MES COLLÈGUES ) Cette fois-ci, le couple de mes parents n'a pas tenu. Encore un enfant mort. Il s'est brisé en plus de mille morceaux. Lukas nous avait quitté. On le savait, il nous l'avait dit. Ma mère avait supplié de resté. Mon père s'était contenté de lui tenir la main en pleure. Kass était en pleure dans mes bras et moi ... bah j'étais simplement là. Et quand Lukas ne fut plus là, moi j'étais toujours là. Je suis devenu l'homme de la maison. Papa est repartis en Grèce, Maman a commencé à travailler tout le temps en tant que femme de ménage et moi je me suis encore plus impliqué dans le réseau. J'avais besoin d'argent, il fallait payer les factures, à manger et surtout habiller Kass. Il était hors de question que ma petite soeur n'est pas tout ce qu'elle mérite ! La relation avec mon père s'est complètement dégradé. J'ai détesté la façon dont il a fuit les problèmes, nous laissant partant la queue entre les jambes. Un lâche, c'est tout ce qu'il est !
(8.J'GRATTE, J'GRATTE ET LA NUIT J'ME DÉFOULE CONTRE TES TEXTES ...) Après la perte de mes deux frères, je n'ai pas tellement changé ... enfin c'est ce que moi je dis. Je me suis simplement renforcé parce que je n'avais plus le choix. Je devais portais le fardeau de la famille sur mes épaules. Je devais portais le chagrin de ma mère, de ma soeur et le mien. Tout ça en gardant le sourire devant les autres. J'ai jamais su exposé mes sentiments, je suis pas un canard ! Avec mes gars, j'ai pas besoin de parler, il savent comment je fonctionne. J'ai par d'argent pour aller voir un psy et surtout je suis pas autant désespéré ! J'en ai pas besoin non plus. J'ai trouvé mon jardin secret tout seul. L'écriture ! J'ai toujours été un fan de littérature, et ça très peu de gens le savent ! Et pour éviter de taper dans tout ce qui bouge ou ne bouge pas, j'écris. Le peu de personne qui ont lu mes textes disent que j'ai une belle plume et que si j'ai un peu de chance je pourrais en vivre. Mais moi j'ai la tête sur les épaules, je sais que le seul moyen de me faire du biff, c'est en passant par tout ce qui n'est pas légal !
(9.CLAP CLAP C'EST LE BRUIT DE MES BOULES CONTRE TES FESSES) Excepté l'écriture, j'ai un autre moyen de me défoulé : les femmes. Ouais on est censé les respectaient etc ... mais bon si elle ne se respecte pas elle même je peux rien y faire. Ouais je vous parle des filles faciles, celle qui ouvre les cuisses après un sourire. Celle qui sont prêt a tout pour crier au monde qu'elles ont couché avec toi. Je suis pas du genre a me poser, non moi j'aime ma liberté ! Je suis jamais tombé amoureux, non moi j'aime bien. Je suis pas romantique, je suis mi-matcho mi-sado ! Les gens, les femmes surtout, disent que je suis un vrai connard, même un salopard, et je m'en suis pris des gifles ... mais seulement parce que je leur dis la vérité. Que ce sont des femmes faciles et que ma femme à moi devra avoir plus de principe. Je suis pas un menteur, je dis simplement ce qui m'arrange en temps et en heure !
(10.RISIBLES AMOURS) J'ai rencontré cette fille. Elle est sauvage. Comment je le sais !? Ta tignasse de lion et son caractère qui n'a rien avoir avec le velours. Je la connais pas vraiment, et je ne l'aime pas vraiment. Elle cherche des gens, des gens de son passé apparemment. Moi ses gens je les connais très bien ! J'ai grandis avec eux. C'était mes voisins, c'était mes amis. Mais ça elle ne le sait pas, et ne le saura pas. Je sais pas vraiment ce qu'elle leur veut, mais je suppose que s'ils sont partis de sa vie c'était qu'il avait leur raison ... enfin bref. Tout ça pour dire que cette fille, bah ... elle est sauvage et j'aime ça ! Je l'aime pas elle, mais sa façon d'être. C'est un peu pareil non !? Pas pour moi. Elle je la voudrais bien dans mon lit histoire d'avoir des marques de sa sauvagerie sur moi. ! Sa façon d'être, me fascine, j'ai bien envie d'en savoir plus. J'ai rencontré cette fille. Elle est bonne c'est clair, mais elle est chiante. On sait pas trop d'où elle débarque, mais elle veut faire ce qu'on fait. Ok. Mais pourquoi c'est moi qui doit l'avoir sur le dos ? Y'a pas écris formateur sur mon front. Elle, je ne l'aime pas c'est sur ! Et elle ne m'aime pas aussi ! Mais en attendant, on est bien obligé de composer ensemble. J'avoue, je n'ai fais aucun effort pour elle, la laissant se démerder seul. Je veux pas la connaitre, je veux pas savoir ce qu'elle vient foutre à Paris. Mais j'ai pas le choix, elle doit être ma Bonnie et je dois être son Clyde ... pour le moment.
(11.EST-CE QUE TU RÊVES D'AVOIR DES RÊVES) Fête, sexe, alcool, drogue, bicrave, crie, rage, pleure, rire, douleur, amitié, perte, mort, abandon ... j'ai vécu tout ça dans ma vie et je le vie encore. Je suis pas quelqu'un de rêveur, j'ai plutôt les pieds sur terre en général. Mais je rêve (d'une banque) d'une vie meilleur pour les gens que j'aime. Je vois ma mère ne pas être obliger de se casser le dos pour survivre. Je vois ma soeur avocate ou docteur. Je vois mes potes ouvrir un commerce ou même percé en tant qu'artiste. Je vois mes frères ne jamais être mort. Mon père n'être jamais partis ... Mais bon tout ça ce ne sont que des rêves. Je ne peux me permettre de faire des rêves alors que j'ai des responsabilités a gérer ! Alors le soir, je rêves d'avoir des rêves !
(12.J'AIMERAIS AGIR AUTREMENT SUFFIT D'UN RIEN PEUT-ETRE UNE MAIN TENDU, RARE DE VOIR UN ETRE HUMAIN ETRE HUMAIN) Je suis un homme de vingt-qutre ans. Je suis un homme qui aime les femmes. Je suis un homme qui pense que le paradis se trouve sous les pieds de ma mère. Je suis un homme qui est grand-frère aussi. Je suis un dealers. Je suis un macho-sado. Je suis un connard. Je suis un salopard. Je suis un homme qui aime lire et écrire. Je suis un homme secret et mystérieux qui n'aime pas raconter sa vie à tout le monde. Je suis un homme sans père maintenant. Je suis un homme sans frère. Je suis un homme qui a trouvé une famille dans ses potes. Je suis un homme qui tuerais pour sa famille. Je suis un homme protecteur et possessif. Je suis tout ça à la fois.