Le Deal du moment :
Pokémon EV06 : où acheter le Bundle Lot ...
Voir le deal

Partagez
 

 ECHO HAMILTON ▸ Anna Speckhart

Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité

behind blue eyes good and evil
MessageSujet: ECHO HAMILTON ▸ Anna Speckhart   ECHO HAMILTON ▸ Anna Speckhart EmptyLun 26 Déc - 21:00



Echo Hamilton
Ici je me met une citation complètement délirante parce que wallah



hamilton


echo

feat. Anna speckhart
Nom de famille et prénom; Hamilton, famille disloquée, ruines enracinées sur les secrets, les douleurs, les fêlures qui ne cicatrisent pas, persistent à s'agrandir, saigner, toujours saigner. Le nom qu'elle porte, trop fière, qu'elle porte pour elle, ignorant les poids qu'il traînasse, les responsabilités que ça implique. Echo, pute démentielle, sans visage, sans âge, il résonne des coups qu'elle ose donner, des maux qu'elle enterre, ne représente plus rien que la brutalité, aucune réelle douceur, fait oubliée la femme, laisse paraître le monstre, l'ombre tapis dans les prunelles aveuglées. Désespoir réfugié en son sein, étouffe son amertume à travers des rires fous, des sourires mélancoliques.  Âge; 21 années de conneries, à trébucher, s'fracasser la gueule ou en faire saigner d'autres.  Date et lieu de naissance; Glasgow, n'en connait que peu de recoins où la lumière arrive encore à se glisser, souvenirs de ruelles délabrées où ne persiste que la débauche et l'envie de corruption, enfants ou adolescents y germent, embourbés dans la démence d'une ville cachée, populations oubliées, le deal entre les mains.  Nationalité et origine(s); Désormais américaine, garde encore quelques échos de son accent écossais. La belle Ecosse, sa connasse d'Ecosse, son lit de cauchemars, son étang de rêves noyés.  Les amours; volage, comme ces chiennes qu'on méprise, comme ces filles aux jolis sourires, ces aliens qui vous prennent aux tripes, vous font sentir qu'elles ont un truc, entre leurs jolies mains le marteau qui vous écrasera. Elle s'en fou Echo, elle a ignorée. J'ai bu ma mort au creux de sa main, donnée mon âme dans les hurlements que je lui ai trop craché, j'ai oublié la vie pour mes fantasmes. J'ai tout niqué pour quelques secondes d'enfer collé à sa peau. La famille; La mère est achevée, perdue dans une baraque, le père voyage, il est plus là papa, il est partit papa, il l'a oubliée papa. Joanna, Joanna le soleil qui parle à la lune, Joanna l'âme en moins, Joanna la morte. Mairin, la deuxième, celle à qui tout sourit, qui sait ce qu'elle a voulu, qui a toujours eu l'exemple de ce qu'elle ne veut pas devenir face à elle, Echo c'est pas son modèle, Echo c'est sa faiblesse. Famille en lambeaux, ça a bien disjonctée quelque part. Les amis; elle en a pas plus que ça, pas vraiment eu l'envie de se mêler à la masse qu'elle observe, qu'elle contemple comme une imbécile, que des connaissances, des adresses sans têtes, des numéros aux voix qui lui rappellent plus grand chose. Les emmerdes; elle vend plus d'toiles depuis longtemps Echo, toutes celles qu'elle a jamais osée montrer prennent la poussière loin d'elle, le reste croupie sûrement déjà dans l'salon d'un vieux con admiratif. Alors ça se remplit plus, les poches pleines de billets désormais vide pour atterrir ici, pour tenter de survivre en faisant le larbin d'un con. Et sinon, Paris c'est quoi pour toi ? elle tente d'y faire ses marques, tout en sachant qu'elle finira par s'barrer à nouveau quand elle en aura trop marre, Paname est beau, Paname n'est qu'une énième bitch qui s'habille de dentelles et s'parfume aux macarons. Elle s'en fou Echo, c'est une ville comme une autre, c'est juste pas la plus belle. D'ailleurs, pourquoi t'y vas ? pour passer le temps, pour fuir les racines, la douleur, les coups d'poignards que ça lui inflige de croiser le regard de sa mère, de s'entailler l'âme de ses souvenirs. C'est provisoire, c'est pour survivre dans son existence monochrome. Groupe; piéton    

Je peux pas rester seule cinq minutes sans finir déchirée. J'ai embrassé tellement d'inconnus que j'ai arrêté de compter après cent. J'ai une démarche de défoncée même quand je suis clean. Du matin au matin sans interruption, j'ai un beat de malade dans la tête. Je suis montée sur ressort, des fois je danse dans la rue sans m'en rendre compte. Ma propre mère a honte de m'avoir enfantée. Je suis persuadée que je m'en sortirai toujours. J'ai déjà vomi sur une caissière. Je fais du 90 C, tout le monde s'en fout mais j'aime bien le dire. Je me teins les cheveux d'une couleur différente tout les six mois juste parce que je m'emmerde. Mon style vestimentaire c'est "Je m'en bats les couilles". J'ai déjà été en couple mais ça m'a saoulé. J'appelle un type Dieu mais il le sait pas. Je peux battre n'importe qui à SSX même bourrée. J'ai aucune conscience de la gravité des choses. Je suis persuadée que je suis sur terre uniquement pour faire la fête. J'aime bien voir les gens souffrir, ça m'amuse. Je suis plutôt glauque. Je fais peur à la plupart des gens. J'ai toujours l'air perdue. Je peux passer des heures à parler sans jamais dire un mot sur moi. J'ai perdu ma raison de vivre à cinq ans quand j'ai compris que ça ne menait à rien. J'avance sans vraiment savoir pourquoi, je crois que l'ennuie me terrifie. Je ne dessine plus parce que j'ai perdu l'inspiration. J'ai trop de fierté pour pleurer devant les autres. Quelque part, je m'en fous de tout ça. Je crois que je vis sur une autre planète. (Mary J. Anna)

Un silence qui étouffe plus qu'il n'apaise, rythmé des hurlements qu'elle peut entendre à travers les murs, blancs. Tout est putain de blancs ici, de son teint à sa tenue, de ses cachets à l'uniforme des infirmiers. Et elle la sent la main qui la tient aussi fermement que possible, à lui faire mal. Y'a toujours cette odeur de mort qui plane ou peut-être est-ce elle qui hallucine, ça ne l'étonne même pas. C'est un cauchemar sans fin, un néant presque amusant lorsqu'on la bourre de médicaments pour qu'elle ne cède pas à l'envie de se fracasser le crâne contre le mur de sa chambre, pour que ses muscles s'oublient, pour que sa tête se vide, remplit d'un gouffre où ne règne encore qu'un silence et ses murmures de plaintes, qui supplient la mort. Définitivement elle qui hallucine. Même plus l'envie de retirer son bras de la poigne de l'infirmier qui la mène à son rendez-vous trop récurrent avec une psychologue qui empeste le parfum de luxe, sa voix qu'elle trouve trop agaçante. La ferme, qu'elle aimera lui dire, comme toujours depuis quelques jours. Elle ne les aimes pas Echo, ces gens qui pensent tout connaître de la psychologie, qui font régner un ordre trop différent pour elle, qui vont dans un sens qu'elle n'arrive pas à comprendre. Qui cherche toujours à la cerner. « Un viol Echo ? Vraiment ? Est-ce pour ça que vous vous êtes perdue dans la drogue ? Racontez moi. » et elle répond toujours avec ce même foutu sourire de mépris, sans ouvrir la bouche. Qu'ils aillent se pendre eux et leur analyse à la con. Non … Non si elle a commencée à se droguer c'est pour planer, pour l'univers dans lequel ça l'emmène, pour peindre, pour baiser, pour rire, pour oublier. Mais pas Oliver, Oliver est un tatouage qui restera collé à elle éternellement, une cicatrice qu'elle aime rouvrir de temps à autre pour se torturer, entendre les mots que la petite fille d'autrefois ne comprenait pas.

La pièce est blanche, tout est toujours blanc n'est-ce pas ? Un miroir où elle croise son reflet Echo, Echo oubliée des vivants, frôle le monde des morts. Le noir de ses cheveux effacé pour laisser place à un blond trop platine, qui lui donne peut-être un air plus fou et elle entend bien qu'on l'appelle qu'on la force à se détourner du miroir crocheté au mur mais elle attend, se fixe. Salope de vie et la déchéance. Regarde ce que tu as fait, regarde toi Echo … Mate ta connerie. Et elle daigne enfin tourner son regard vers la femme assise derrière son bureau qui semble soulagée d'avoir enfin son attention. Imbécile. Echo qui s'assoit lentement sur la chaise faite pour elle, la chaise des condamnés. Elle se met à parler, l'infirmier s'en va, la libère et elle lui jette à peine un regard, le bleu de ses yeux perdus sur le visage qu'elle a décidé de détester. Alors, docteur, que découvrirons-nous sur moi aujourd'hui ? Rien, jamais grand chose. Elle ne dit plus rien Echo, ça n'a plus d'importance de parler. Mains qu'elle plonge dans les poches de son pantalon trop blanc, qui irrite sa peau déjà trop malmenées. « Echo … Que se passe-t-il ? Toujours rien à dire aujourd'hui ? » La ferme. La camée qui hausse un sourcil, laisse son pied s'agiter au sol, geste nerveux. Quoi ? Qu'est-ce que tu veux ? Silence, jeux de regards mais elle ne gagnera pas la connasse de psy. Personne ne gagne jamais à soutenir son regard, il est creux, vide, juste la folie qui menace de surgir, folie du chagrin, folie d'être seule, toujours toute seule. C'est pas lui qui est partit, c'est toi. Douleur et elle flanche presque sous le poids de la tristesse, peut que serrer les dents. Haine qu'elle dirige vers un fantôme puis vers elle mais elle ne cille pas et Echo qui lâche un rire, le cynisme rendant ça tellement trop sec « Vous voulez que je vous dise quoi ? » voix qui ne flanche pas, seulement cassée par les clopes qu'elle ne fume plus, la lassitude qui suinte de tous ses mots « J'ai rien à dire, j'aime pas cet endroit, j'aime pas les gens qui y vivent et qui y travaillent, j'aime pas ce que je porte sur moi, limite que je préférerais me balader à poil, y'en a qui le font si facilement ici à péter un câble parce qu'ils ont pas leur dose ou qu'ils sont dans un tripe que je capte pas vraiment. Et puis ? Vous êtes qui ? J'vais larmoyer rien qu'un peu pour vous faire plaisir, que vous puissiez encaisser votre chèque et recevoir un autre cas social comme le mien ? J'ai rien à vous dire. » une pause, un sourire, l'annonce de la dégringolade « Vous pensez que vous allez réussir à m'analyser ? A comprendre pourquoi j'me suis mise à prendre de la drogue ? C'est pour le trip, pour kiffer, rien d'autre. Vous savez y'a pas besoin de beaucoup de choses pour devenir accro à quelque chose ou à quelqu'un. Rien qu'une seconde, le temps de toucher la chose qui nous tente, de l'effleurer du regard, de se dire à quel point c'est bon une première fois et réitérer l’expérience. C'est pas grave si ça fait mal, c'est pas grave, parce que plus c'est insupportable, plus on en redemande. » Un haussement d'épaules alors que l'autre ne dit rien, trop posée mais Echo qui ne s'arrête pas « Vous me connaissez pas et c'est pas parce que j'ai été violée étant gosse que ça m'a poussée à prendre de la drogue, j'aurais pu être une fille fragile, qui a peur du moindre contact, dégoûtée du sexe et de la débauche, c'est carrément pas le cas. J'aime la vie autant qu'elle me donne envie de m'attacher le cou autour d'une corde et me laisser aller dans le vide, comme en ce moment. Ça justifie quoi maintenant ? Que j'suis en dépression ? Soit, c'est peut-être vrai mais ça m'a pas mené à me tirer une balle dans la tête encore et j'suis là pour vivre je crois alors votre thérapie à la con vous vous la foutez bien profond, compris ? » son pied qu'elle continue d'agiter et Echo qui attend une réponse ou non, peu lui importe, l'envie se fait pressante, lui fait serrer les dents mais elle se concentre sur ça, sur elle, sur ce qu'elle va dire ou pas. Joli visage pâle. Où est l'innocence ? Écrasée par l'désespoir. La psy qui esquisse un sourire, finalement presque attendrie, Echo qui se laisse aller à ciller, décontenancée « Vous avez enfin parlé, c'est tout ce qui compte. » C'est tout ? Ses lèvres qu'elle entrouvre alors qu'elle se lève trop brusquement, le regard figé sur elle et son allure de connasse bien rangée avant qu'elle se mette à rire, ça sonne creux, sortit de nul part, comme on brise du verre sous une semelle « Et bien je ne parlerais plus alors. Retenez que je ne suis pas là pour vous faire plaisir, j'fais jamais plaisir à personne. » Aucun mot pour la retenir, un silence et son air sûre d'elle. Elle prend la fuite, incapable de la regarder, de contempler son erreur. Juste ce con d'infirmier qui l'attend derrière la porte, saisit à nouveau son bras et Echo qui se refait silence, l'impression d'en avoir trop dit, de s'être fait baisée comme une débutante.

__________

Elle est prête à vomir, prête à se sauver en courant, prête à détourner les talons pour ne pas le voir. Mais elle sait, elle sait qu'elle doit faire ce putain de pas en avant pour y arriver, qu'elle n'a pas tout lâché pour fuir encore. Pas devant lui, pas face à celui qui nourrit ses chimères. Ses cheveux effleurent à peine ses épaules à présent, sous le coup de la rage, coupés, teint en un blond trop platine, fait trop ressortir ses yeux ternis par la lassitude, ses lèvres rougies d'être trop mordillées, ses tremblements qu'elle ne contrôle pas alors qu'on la mène toujours vers la salle de visite. « Une vitre vous séparera, il n'y a pas à s'inquiéter. » qu'elle se souvient Echo, les paroles de son avocate reprenant le dessus mais une vite n'a jamais empêché Oliver de lui faire du mal. Il pourra la briser puis faire de même avec elle, piétiner le peu qu'il reste d'elle, le peu qu'elle a su prendre avant de tout lâcher, trop brusquement, même pour elle. Et elle s'arrête trop brusquement, oublie de respirer, ignore le regard interloqué du policier devant elle, resserre sa prise sur la anse de son sac. Elle peut, elle peut avancer, elle peut ne pas se détourner et gerber des années de souffrance. Il est simplement là, rien qu'une simple vitre pour les séparer, rien qu'une mince barrière pour l'empêcher d'à nouveau la toucher, d'en faire une poupée aussi molle que possible. L'air rigide, ne le quittant plus des yeux, elle s'assoit. Il arbore un air surpris, rien qu'un instant. Peut-être sa tenue, peut-être sa coiffure, peut-être la froide détermination qu'il doit voir dans ses yeux. Sa main qui saisit le téléphone accroché près de lui alors qu'elle fait de même, la main qui tremble rien qu'un peu moins « Echo … » sa voix qui manque de la faire hurler de terreur la ferme, la ferme, vraiment TA GUEULE mais elle tient bon, garde son cri au fond d'elle, l'enferme dans ce qu'elle n'a jamais dit comme elle sait si bien le faire, arrive à répondre « C'est moi. » il sait, sa réponse est idiote mais elle a pas le temps de s'en vouloir « Pourquoi … Pourquoi est-ce que ... » elle hausse un sourcil, presque narquoise devant son balbutiement « Pourquoi est-ce que j'suis venue ? » elle baisse le regard, un instant « Je ne sais pas vraiment, j'en avais besoin, je crois. » Elle entend son ricanement, sans y entendre aucune joie particulière « Tu m'fais pitié, tu viens admirer combien ma vie est misérable grâce à toi maintenant ? T'es aussi coupable que moi. » Echo qui cille, reporte son attention sur lui, le beau garçon d'antan n'étant plus qu'un vieux souvenir, enfermé dans un visage trop rond, des yeux verts cernés par les rides et une peau décorés de certains bleus. Le temps fait ressortir le monstre. « A moi ? » quelle reprend finalement d'un ton un peu trop neutre, ose enfin le regarder dans les yeux « Tu as détruit mon enfance, comme tu as détruit ma famille. Tu t'es mis dans la merde tout seul, Oliver. Tu ... » s'interrompt en le voyant sourire « Quoi ? » un brin trop agressive, il hausse les épaules « Ça f'sait longtemps que je n'avais pas entendu ta voix prononcer mon nom. Autrefois tu le criais avec tellement plus d’engouement, de rage ? Passion peut-être ? » Elle ne retient pas une grimace de dégoût « Tu n'es qu'un porc. J'étais qu'une gosse, comment pouvait-il s'agir de passion ? La passion, l'amour, le plaisir, ça a toujours été que dans ta tête ça. » « Peut-être. Pourquoi Echo ? Pourquoi tu es revenue ? M'exposer à quel point tu réussis ta vie peut-être ? Tu ne fais plus partie de cette famille d'écossais campagnard empestant la paille et le bétail ? Le blond te va à ravir, soit dit en passant, ça te fait ressembler à ta mère. » Parle pas d'ma mère, enfoiré. C'est à son tour d'esquisser un sourire, ne sait même pas comment elle y arrive, oublie le monde autour d'elle, les voix qui braillent un peu trop près d'elle et la voilà qui se rapproche de la vitre, « Ouais, admire bien. Profite de m'avoir devant toi malgré cette vitre que tu peux pas briser pour venir me fracasser la gueule. Ouais, observe ta défaite. J'suis vide mais j'sais que c'est pas ta faute, que ça a jamais été ta faute. J'aurais pu choisir un autre chemin, celui de la facilité, celui des larmes, de m'accrocher sans cesse à ton souvenir à ce petit secret qu'on avait entre nous hein. » un murmure, encore un « Je suis venu te dire que tu n'es rien pour moi, que tu n'as jamais rien été de plus qu'un déclencheur. Comme un autre aurait pu l'être. C'est pas grave Oli, on s'en remet. On s'remet de tout, d'un viol, de la mort. C'est de l'amour qu'on a du mal à se détacher. Mais toi ? Qu'es-ce que tu sais de tout ça ? Qu'est-ce que tu connais des sentiments, toi, qui n'a jamais rien connu que l'odeur de la thune et de l'hypocrisie que l'on voulait bien t'offrir grâce à cette thune ? » elle lâche un rire, observe son visage immonde figé alors qu'elle reste maîtresse, par miracle, de son corps, de ses mots, attend rien qu'une réponse alors que, blême de rage, Oliver ne semble plus prêt à lui accorder autre chose que des insultes « Tu n'es qu'une salope, tu le sais ça ? » Un haussement d'épaules et ce sourire narquois qu'elle s'autorise « C'est ce qu'on aime le plus chez moi. Maintenant, tu m'excuseras, j'ai bien d'autre chose à faire que t'écouter écumer de rage, c'est un spectacle assez immonde. » Le téléphone qu'elle repose sur son socle sans le quitter des yeux, le voyant s’époumoner derrière la vitre, ses mots avalés par le silence, entraîné loin d'elle, toujours plus loin d'elle par des bras qu'elle ignore, elle le fixe, faussement forte, faussement courageuse. Echo qui s'autorise enfin à fermer les yeux lorsque la porte l'avale finalement, à trembler de nouveau, à laisser la nausée revenir comme une vague en pleine gueule, se lève trop précipitamment pour foncer vers la sortie.


__________

Moi j'ai pas oublié ce que ça fait. J'ai un morceau de moi en moins, il est là, quelque part en toi. Je chercherais même pas à le récupérer, ça va te faire crever et ça me fera sourire. Tu vas devenir fou, fou de pas me trouver, fou de pas pouvoir te plonger dans mes yeux pour y trouver l'écho de ta folie, de ta solitude. Pouvoir appuyer sur le détonateur. Une autre putain de gifle dans la gueule quand j'éclaterais de rage contre toi, juste pour rien, juste pour tout. C'est beau. C'était beau à voir Noah. Mais ça n'a plus aucun sens aujourd'hui. J'ai que le silence pour entendre mes souffrances, j'ai plus que le noir pour me souvenir, j'ai même plus le son de ta voix au creux de l'oreille pour en jouir. Haine. C'est pas assez fort, ça n'est rien, j'entends qu'un creux quand je le prononce ce mot de merde. J'ai pas envie d'inventer, j'ai pas la force de trouver un mot assez percutant pour que tu saches combien tu me fais gerber. Je te transpire pour oublier, je te hurle pour oublier, je ne te pleure plus pour t'effacer. Tu existes trop, dans chacun des pas, lourds, chiants à en crever, que je fais pour tenter de trouver mon chemin. Et y'a plus aucun sens à tout ça. Qu'est-ce que je fous encore là ? Qu'est-ce qu'on a foutu ? Tu aurais dû me lâcher. Là, dans le vide. Que je m'étale en millions de lambeaux, sourire aux lèvres. Pour que je souffre de quelque chose, pour que je m'éloigne à jamais de ce monde que j'ai jamais compris, que je contemple comme on contemple une œuvre médiocre d'art moderne. Comprendre c'est pas mon truc. Je ressens, je ressens trop de choses, tout le temps, à m'en faire serrer le cœur ou les cuisses, à en arracher les cheveux, hurler contre le vide et le ciel. C'est triste, c'est méprisable, d'un pathétisme qui fait sourire nerveusement. Qui donne envie d'en rire. J'ai encore mal Noah. Viens m'en délivrer. Donne moi de quoi me fracasser le crâne, que je meurs avec amour, avec passion, pour la destruction, pour que je m'émiette à cause de toi. J'aurais peut-être enfin un truc concret à te reprocher. Qu'est-ce que j'en sais moi ? Ce que je ressens ? Ce que j'aime ? Ce que je déteste ? C'est que des mots. Ça vient perturber le néant du silence puis ça s'oublie vite. J'me fiche que tu saches où j'suis, non, j'veux que tu le saches peut-être. Pour que tu viennes pas, pour que tu sois incapable d'esquisser un mouvement vers moi, pour que ça te fasse mal. Cesse de rechercher l'introuvable, parce que j'fais pareil, je les vois en toi avant de détourner les yeux quand je sais que ce n'est pas toi, quand j'entends dans leurs soupirs, sur le bout de leur langue que ça n'a rien à voir. Que c'est fade, c'est pourri à en mourir, à s’effondrer pour plus se relever. J'étouffe. Je crève, j'respire pas. Je survis pas, je rampe pour tenter un truc. Pourquoi faire ? Y'a plus rien pour me donner l'envie de détourner les yeux du rien que je fixe, je le fixe comme si l'inspiration reviendra un jour. Je ne dessine plus parce que y'a plus rien qui vient. J'vais peut être me mettre à peindre avec mon propre sang, me vider sur mes toiles pour trouver une raison de dire que c'est de la merde. Ca fait d'moi une conne par rapport au reste ? J'les comprends pas, comme je me comprends plus, comme je ne sais plus pourquoi. Qu'est ce que je fais là Noah ? Vas y dis moi, fais un truc pour que je sache, donne lui un sens à mon existence que tu disais si médiocre, sans intérêt. Répète moi ces mots auxquels je m'suis trop raccroché dans cette forêt où y'avait que la révulsion qui arrivait à nous faire exister. Et c'était beau non ? Ou j'ai juste vécu un putain de rêve ? Ou j'me suis juste brûler la main pour rien ou j'ai juste tout inventé parce que le mal de vivre est trop profond, ancré sans qu'on comprenne pourquoi. Je cesse pas de dire que j'vais bien, que ça va, de leur sourire, mais ils comprennent pas eux non plus. Ils hochent la tête, pour faire semblant. Et on branle que ça, on hoche la tête, on fait genre … Je veux juste qu'on me haïsse comme tu le fais, je veux qu'on me fasse exister parce que j'y arrive plus, parce que Joanna est crevée, même pas eu l'temps de serrer son corps contre le mien, j'ai même pas osé regarder le chagrin de ma mère en face, j'ai même pas pu soutenir le regard de ma sœur. Alors, vas-y, donne un sens à tout ça, gifle moi, secoue moi, lâche moi dans le vide, dans l'eau glacée, fais moi hurler, n'importe comment, de toute façon on s'en fou. De toute façon je m'en fou.

Prenom/Pseudo HJ; whitney (avec le h stp AH VIVIVI) | VILAINE. Âge; 20 ans Localisation; sur cannes  EMO    Fréquence de connexion; h24 normalement Type de personnage; inventé  Où as tu trouvé le forum ? on remercie Melo et Tiph qui ont bien fait leur pub  HIHI  KEUR SUR TOI  Une cass-dédi ? j'vous love, c'est magnifique  POTTE   



Dernière édition par Echo Hamilton le Mer 28 Déc - 1:52, édité 7 fois
Invité
Invité

behind blue eyes good and evil
MessageSujet: Re: ECHO HAMILTON ▸ Anna Speckhart   ECHO HAMILTON ▸ Anna Speckhart EmptyLun 26 Déc - 21:27

La plus belle NIARK

Bienvenue poupée, bon courage pour ta fiche, et puis je te montre pas le chemin pour venir me voir Very Happy KEUR SUR TOI
Invité
Invité

behind blue eyes good and evil
MessageSujet: Re: ECHO HAMILTON ▸ Anna Speckhart   ECHO HAMILTON ▸ Anna Speckhart EmptyLun 26 Déc - 21:41

SEX SEX SEX SEX SEX
Invité
Invité

behind blue eyes good and evil
MessageSujet: Re: ECHO HAMILTON ▸ Anna Speckhart   ECHO HAMILTON ▸ Anna Speckhart EmptyLun 26 Déc - 21:43

Bienvenue parmi nous sur PANAME ! KEUR SUR TOI
Dis donc t'es belle comme ça, pas autant que moi mais quand même PAMAL.
Invité
Invité

behind blue eyes good and evil
MessageSujet: Re: ECHO HAMILTON ▸ Anna Speckhart   ECHO HAMILTON ▸ Anna Speckhart EmptyLun 26 Déc - 23:06

T'es belle, donc jte hais! Very Happy


BAVE2 BAVE2 BAVE2 BAVE2 BAVE2 J'AIME ! J'AIME ! J'AIME ! J'AIME ! PERV PERV
Invité
Invité

behind blue eyes good and evil
MessageSujet: Re: ECHO HAMILTON ▸ Anna Speckhart   ECHO HAMILTON ▸ Anna Speckhart EmptyLun 26 Déc - 23:07

SEX SEX SEX SEX SEX HIHI AH VIVIVI ARROW
Invité
Invité

behind blue eyes good and evil
MessageSujet: Re: ECHO HAMILTON ▸ Anna Speckhart   ECHO HAMILTON ▸ Anna Speckhart EmptyMar 27 Déc - 11:29

Bienvenue sur le forum LOVE
Bon courage pour ta fiche CUTE
Invité
Invité

behind blue eyes good and evil
MessageSujet: Re: ECHO HAMILTON ▸ Anna Speckhart   ECHO HAMILTON ▸ Anna Speckhart EmptyMar 27 Déc - 16:58

t'es moche HAWAI !
plein de love LOVE
Invité
Invité

behind blue eyes good and evil
MessageSujet: Re: ECHO HAMILTON ▸ Anna Speckhart   ECHO HAMILTON ▸ Anna Speckhart EmptyMar 27 Déc - 21:17

@MANU LEFEBVRE c'est moi NIARK merciii LOVE
@LUCAS DUVAL SEX SEX SEX SEX SEX ROBERT réserve moi ton lit ou un mur, ça ira, tout ira JUAN
@GEORGIE LEONHARD comment t'es bien canon toi en Giza J'AIME ! je love ROBERT merci LOVE (j'suis toujours belle après mes 300 changements tpeux pas test ma beauté bof)
@THEMBI HEIDRICH bblove POTTE comment je t'aime comme ça SAD owi hais moi très fort Very Happy
@LAETITIA ANGELI han toi SAD SAD SAD j'rep à ton mp très vite qu'on se vende du rêve en rp ROBERT
@JENNIFER FITZGERALD merci toi CUTE LOVE
@ORSO MORELLO toi aussi comment t'es laid BAVE2 du love partout sur toi KEUR SUR TOI
Invité
Invité

behind blue eyes good and evil
MessageSujet: Re: ECHO HAMILTON ▸ Anna Speckhart   ECHO HAMILTON ▸ Anna Speckhart EmptyMar 27 Déc - 21:23

love sur toi,
j'en veux plus
LOVE LOVE
bienvenue
Invité
Invité

behind blue eyes good and evil
MessageSujet: Re: ECHO HAMILTON ▸ Anna Speckhart   ECHO HAMILTON ▸ Anna Speckhart EmptyMer 28 Déc - 1:58

@JOSÉE JOLY hanw HAWW LOVE
merci toi CUTE
fais toi plaiz j'ai tout rempli et de toute j'vais venir te noyer d'amour pour un lien MEOW
Invité
Invité

behind blue eyes good and evil
MessageSujet: Re: ECHO HAMILTON ▸ Anna Speckhart   ECHO HAMILTON ▸ Anna Speckhart EmptyMer 28 Déc - 2:21

KEUR SUR TOI KEUR SUR TOI KEUR SUR TOI KEUR SUR TOI KEUR SUR TOI
Invité
Invité

behind blue eyes good and evil
MessageSujet: Re: ECHO HAMILTON ▸ Anna Speckhart   ECHO HAMILTON ▸ Anna Speckhart EmptyMer 28 Déc - 2:52

SAD LOVE LOVE LOVE
Invité
Invité

behind blue eyes good and evil
MessageSujet: Re: ECHO HAMILTON ▸ Anna Speckhart   ECHO HAMILTON ▸ Anna Speckhart EmptyMer 28 Déc - 9:52



Validé(e) !
Bienvenue à Paris !

C'est beau, rien à dire, que c'est beau SAD
Félicitations ! Tu viens de te faire valider et dès à présent, tu vas pouvoir te lancer dans le grand bain et devenir un vrai parisien ! Pour devenir un parfait newbie, pense à remplir ton profil et surtout à t'inscrire dans nos divers listings, ça t'aidera à trouver des liens !
Une fois tout ceci fait, tu n'auras plus qu'à trouver une vie sociale à ton personnage grâce à la fiche de liens et les divers réseaux sociaux ! Pour finir, on te conseille quand même d'aller jeter un petit coup d'oeil à la banque des points.

Et maintenant ? Amuse-toi et rejoins nous sur la Chatbox si le coeur t'en dit ! LOVE
Contenu sponsorisé

behind blue eyes good and evil
MessageSujet: Re: ECHO HAMILTON ▸ Anna Speckhart   ECHO HAMILTON ▸ Anna Speckhart Empty

 
ECHO HAMILTON ▸ Anna Speckhart
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» ECHO HAMILTON ▸ D I S C O
» SOPHIE COUTURIER ▸ Anna Mouglalis
» ANNA-VICTOIRE LEROY ▸ Crystal Reed

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Paname Lève Toi !  :: Fiches Archivées-
Sauter vers: