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 MANU LEFEBVRE ► mathilda bernmark

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behind blue eyes good and evil
MessageSujet: MANU LEFEBVRE ► mathilda bernmark   MANU LEFEBVRE ► mathilda bernmark EmptySam 10 Déc - 19:32



Manu Lefebvre
la plupart des choses dont rêvent les gens d'ici m'feraient mourir d'ennui



LEFEBVRE


MANU

feat. mathilda bernmark
Nom de famille et prénom; T'es pas vraiment dans la norme toi, parce que ton nom à toi, c'est pas celui de papa. Parce qu'un papa y'en avait pas quand t'es née, alors c'est maman qui ta donner son nom de famille. Lefebvre. Rien que dans ton quartier on en compte déjà six ou sept. Y'en a partout des Lefebvre, orthographié différemment parfois. Et puis avec ce nom de famille courant, y'as toujours aussi les mêmes questions de tes profs : " oh tu n'as pas un frère, une soeur, une cousine, etc.". Non, non, y'as que toi. C'est pour ça que maman elle t'a appelé Emmanuelle. Parce qu'elle savait d'avance qu'il n'y aurait que toi, et puis comme elle ne savait pas si tu étais fille ou garçon, elle a choisi la facilité. Emmanuelle c'est pas beau, Emmanuelle c'est cette espèce de film porno à la française, Emmanuelle s'est fade. Alors toi, depuis toujours, tu te fais appeler Manu, parce que c'est plus court, plus rond, ça glisse mieux dans la bouche des garçons. Âge; vingt et un ans que tu traines ta carcasse dans ta petite cité. vingt et un ans, à peine une femme, encore une enfant, à peine majeure, pas encore mature. Date et lieu de naissance; C'était pendant l'automne, le onze novembre mille neuf cent quatre vingt quinze précisément. T'es née à Saint-Denis, en France, dans un de ces hôpitaux qui ne ressemble à rien.Nationalité et origine(s); T'aurais bien aimé toi, être née dans un autre région, dans une contrée lointaine, avoir ces origines exotique, ces langues qui te font rêver. Mais c'est pas le cas, pas de grand voyage, pas d'immigration, juste une naissance sur ta bonne vieille France, comme tous tes ancêtres.    Les amours; Finissent mal en général. C'est pas ce qu'elle disait la chanson que maman écoutée tout le temps ? Si, c'est ça. Les histoires d'amour finissent mal en général, et toi tu sais pas qu'en penser de tout ça. Faut dire que tu n'as pas vraiment le modèle d'amour à la maison, que tu n'as pas eu la notice fournie avec ton petit coeur qui bas de travers. Alors des fois tu te surprends à tomber amoureuse, et puis tu gâche tout, parce que tu sais pas aimer, que t'aime trop, que t'aime mal, que t'aime pas assez peut-être.  La famille; Il manque un père dans le tableau extraordinaire de ta famille bancale. Y'as pas de p'pa, y'en à jamais eu, y'as que toi et m'man. Vous deux contre le monde. Tu lui en as voulu à maman, de pas t'avoir trouvé de papa, de pas t'avoir donné le portrait parfait de la famille parfaite. Et puis finalement tu t'es mis à l'aimer, parce que t'avais pas le choix, parce qu'il y avait qu'elle, et qu'elle avait besoin de toi. Tu t'entends bien avec ta mère, t'es pas toujours d'accord avec elle, pas toujours sur la même longueur d'onde, mais t'essaie d'aller la voir régulièrement, ou au moins de l'appeler le plus souvent possible.  Les amis; T'en a pas beaucoup, beaucoup. Pas que tu ne sois pas populaire, non c'est pas ça. Ton plein de pote. Mais des amis, des vrais, de ceux qui font ta famille deuxième famille, de ceux qui seront toujours là pour toi, de ceux qui te ferais faire n'importe quoi, comme cacher un cadavre, ou mentir à leur place, y'en a pas beaucoup. Quelques-uns, les plus précieux, ce que tu aimes vraiment, les seuls avec qui t'es vraiment toi, la vraie Manu, sincère.Les emmerdes; L'argent ça va, ça viens, tu préfères quand ça viens, quand ça reste un peu là, quand tout ne pars pas dans tes factures, quand tu n'as pas à lutter pour éviter d'être dans le rouge à peine le dix du mois. Tu'n'es pas pauvre, tu as un toit au-dessus de ta tête, un frigo toujours à peu près plein. Mais toi tu rêves de mieux. Tu rêves de belles choses, d'un bel appartement, d'une belle vie. Pas de celle-ci. Et sinon, Paris c'est quoi pour toi ? Un rêve, un fantasme, un but. T'aime Paris, sous toutes ses coutures, t'aime Paris la nuit, Paris le jour, Paris l'était, Paris l'hiver. T'aime même Paris sous la pluie. Tu rêves d'y vivre depuis que tes gosses, ta mère avait beau te répéter que vous n’étiez pas loin, seulement à quelques minutes, toi tu veux plus les quelques minutes. D'ailleurs, pourquoi t'y vas ? Pour tout, tous les jours. Pour aller bosser, pour sortir, faire du shopping, voir tes copines. En général, tu ne rentres chez toi que pour dormir, tes journées, c'est à Paris que tu les passes. Groupe; Uber, y'as franchement pas plus swag 

(PAPA) "Dit m'man, et si ont arrêté de jouer à "devine qui est ton père ?", parce que ta mère, elle en parlait jamais vraiment de ton père, elle ta jamais montrer de photo, jamais montrer de souvenir qu'elle avait pu partager avec lui. C'est comme s'il n'existait pas, tout simplement, rayer, effacer de la surface de la terre. Et pourtant quelques fois, en déposant un regard amoureux sur toi, elle te disait que tu lui ressemblais, que tu avais les mêmes yeux que lui, le même teint nordique. Et puis la fois d'après il était devenue Breton, Grecque ou Tunisien. Ta mère elle joue à ce jeu, elle dit qu'elle sans rappel par , qu'elle voit même plus son visage. Et toi tu te disais que c'était vrai, que t'étais le fruit d'une de ces coucheries d'un soir, une coucherie sous weed ou sous LSD qui déformé le beau visage de P'pa. Au fond tu penses juste que maman souffre, qu'elle s'en rappelle très bien de ton géniteur, mais que c'est juste plus simple pour elle de faire semblant. (MAMAN) Tu devrais l'admirer ta mère, pour ce qu'elle a fait, pour son courage. Élever seule une gosse comme toi, ça n'a pas été toujours très facile. Mais t'aurais rêvé d'une autre mère peut-être, d'une mère qui fait des super gâteaux, te prépare des boum d'anniversaire, invite tes copines, sauve des vies, une vrai super héroïne quoi. Mais non, toi ta mère elle n'était pas comme ça, elle bossait une vingtaine d'heures par semaine, et le reste du temps, elle faisait tournée son join sur le canapé, emplissant tout l'appart de cette odeur végétale, un peu forte à ton nez d'enfant. Parfois même, elle rentrait pas ta mère, te laissant seule la moitié du week-end, ou bien elle se radiner avec un de ces mecs qui ne restait jamais bien longtemps -tant mieux, tu les aimais par toi, tu voulais qu'elle n'aime que toi, ta mère-. Vous avez toujours eu ce genre de relation, un peu conflictuelle parfois, un peu distant. Ta pris la porte quelques jours après tes dix-huit ans, parce que t'étais mieux quand t'étais loin d'elle. Aujourd'hui tu passes la voir, dès que tu peux, quand tu peux. Tu l'aimes ta mère, tu n'as pas su faire autrement. (PENSEE PHILOSOPHIQUE) De la même manière, tu te demandes bien ce que tu fous ici. Pas à Paris, pas en France. Sur terre. Ton vrai rôle ici, ta valeur ajoutée. T'aurais bien voulu faire de grandes choses, laisser ton empreinte avant de partir, qu'on parle de toi, entrée dans les mémoires. Mais tu n'as pas de talent, pas de savoir faire, alors tu laisseras laisseras rien sur terre, rien qu'un souvenir, et un passage. Un simple aller-retour. Et pourtant parfois tu te demandes si c'est vraiment ça ta vie rêver, bosser tous les jours, gagner de l'argent, le dépenser, recommencer. Aimer parfois, pleurer parfois, souffrir souvent. Ça pourrait être tellement différent, et des fois ça te donne envie de gerber, quand tu les vois tous les matins, s'entasser dans le métro, se serrer les uns contre les autres pour aller droit à l'abattoir. T'aime pas ça au fond, tu sais juste pas comment changer les choses. Et puis tu te dis que tu es un peu trop idéaliste, et que t'aura tout le temps de regretter de n'avoir rien fait de grand quand tu seras vieille. (PARIS)Ton seul et unique amour. Celui qui dure. Depuis toujours. Tu es née ici, enfin pas à Paris exactement, mais à quelques minutes de la capitale, et tu portes à cette ville un amour inconditionnel. On pourra te dire tout ce que l'on veut sur Paris, dans ton coeur Paris restera Paris. Tu as beau aimé les coucher de soleil sur la plage, les côtes Normandes et avoir des envies d'ailleurs, c'est toujours à Paris que tu reviendras. (GEORGIEBITCH) Tu te souviens encore de ce jour, ou tu a croisé son regard, ses grands yeux de poupée, sa bouche de poupée, son visage de poupée. Tu te souviens encore de ce jour, de la grande section de maternelle et de cette fille de votre classe, dont vous vous moquiez souvent. Tu as trouvé en Géorgie la soeur que tu cherchais depuis toujours, une sorte de double, un reflet de toi-même. Géorgie et Manu, c'est pas une histoire d'amitié, c'est une histoire d'amour. Et pourtant tu sais que Géorgie c'est pas la plus belle des personnes, et qu'autour de vous, yen a plein qu'aime pas Géorgie, qui te dise qu'elle est pas bien pour toi, qu'elle est trop méchante, trop égoïste, et que ton amitié, elle te le rend mal. Tu t'en fous, tu crois pas que c'est vrai, et puis toi tu préfères être aimé par Géorgie que par toutes les autres filles. (AIMER FORT, AIMER MAL) T'es pas sûr d'aimer l'amour. Tu sais pas, ça a tendance à changer les gens l'amour, à les rendre plus cons, plus faibles, moins lucide. Et toi aussi, tu sais que l'amour à un effet néfaste sur toi, tu sais que tu es une autre personne quand tu aimes, et pas une des meilleures. T'aime mal Manu. T'aime fort. Trop fort. Et tu sais pas comment gérer ça, l'amour que t'as pour les gens. Pour Georgie, pour les autres. T'es trop pressée, trop exigeante. Tu te donnes trop, et tu veux qu'on te rende tout ce que tu donnes. T'as cette jalousie maladive, cette possessivité exacerbé avec ceux-là, ceux que tu porte dans ton coeur. Ça te rend folle, paranoïaque de les imaginer en aimer d'autre plus que toi. Tu pourrais tuer pour ça, arracher ton coeur pour plus souffrir. (MANU) T'es chiante Manu. T'es capricieuse. T'es de mauvaise foi, ne veux jamais reconnaitre que tu a tort, que c'est ta faute. Tu sais pas le dire, tu sais pas demander pardon, tu sais pas pardonner, parce que t'es rancunière, et que t'as cette putain de fierté vraiment mal placée qui t'empêche d'être comme tout ceux qui font table rase du passé. T'oublie rien toi, et tu reproches tout, parce que t'es exigeante, parce que tu te donnes entièrement, et que peu de gens le font en retour. Mais tu places l'amitié, l'amour sur un pied d'étale, c'est ton problème. T'es le genre de fille sociable, le genre de fille qui aborde n'importe qui, n'importe quand, le genre de fille qui sait s'amuser, faire de ta soirée, la meilleure soirée de l'année. T'es aussi le même genre de fille qui bitch sur à peu près tout le monde, mais c'est pas méchant, pas vraiment, pas réellement, et puis ils le savent pas. T'envoie chier ceux qui le méritent, sauf la petite vieille qui habite sur le même palier que vous, parce qu'elle, tu l'aime bien. T'as vraiment un caractère de merde Manu, t'es vraiment une chieuse. (3 A LA MAISON) La coloc, c'est une de tes meilleures décisions, quand tes dix-huit ans ont sonné et que tu as jugé qu'il était temps de partir, de quitter maman et ses extravagances, de commencer ta vie. C'était évident que dans la coloc il y aurait Géorgie et Paulo, tu sais plus qui a balancé l'idée, au détour d'une bouteille, d'un joint, mais vous avez vite emménagé ensemble. C'est pas toujours beau, c'est pas toujours bien, parce que vous vous aimez, parce que vous êtes différent. Y'as Paulo qui fait bien la cuisine, qui fait bien le rangement, qui fait bien le ménage, mais y'as aussi Paulo qui te réveille le matin avec ses flashs et ses crépitements, comme si t'était une star. Y'as Paulo qui des fois en a marre, cris un bon coup avant de claquer la porte et partir toute la nuit. Et puis y'as Georgie, qui fou pas grand-chose, qui laisse souvent trainer ses affaires, les cadeaux hors de prix que ses hommes lui font. Y'as Georgie qui a toujours des bonnes idées, qui vous rassemble tous autour d'un film, d'une série. Et puis y'as toi, un brin bordélique, du genre a laissé traîné ta veste, ton sac, ton soutien-gorge. Y'as toi qui range pas tout le temps, qui nettoie pas tout le temps et qui rate les cookies. Mais tout s'arrange toujours à la coloc, et vous arriver tous à trouver votre place. (LES FILLES A LA VANILLE) C'est quoi qu'il dise déjà ? Hétéro curieuse ? ouais c'est ça. tu sais pas trop ce que ça veut dire toi, être hétéro curieuse. t'aime les mecs, c'est une certitude, tu le sais depuis toujours, même avant d'avoir connu Aymen. Mais hétéro curieuse, c'est juste la bonne excuse pour mater le cul de tes copines, rêver de les embrasser quand elle bouge leurs lèvres devant toi. T'es pas lesbienne, enfin tu penses pas, tu sais pas, ça te fait peur d'y penser, tu as l'impression de ne pas être normal. Et puis tu te rassures en te disant que tu n'as jamais rien fait, que tes fantasmes font pas de toi une personne différente.(MANIES&CIE) Y'as toutes ces petites choses qui font ce que tu es, qui font de toi "Manu". Y'as les cafés clope, que t'adore prendre aux terrasses avec ta meilleure copine, en critiquant toutes les pouffiasses qui peuvent passer devant vous. Mais le café vient de chez Starbuck (ou Nespresso, tu sais varier les plaisirs), et tes clopes sont des Vogues. Les verres de vin blanc que tu t'enfiles dans les soirées "mondaines" où t'aime te trainer. La lingerie que tu choisis toujours avec soin. Les matins difficiles, ou te parler ne sert à rien, où seul Paulo peut te faire sourire avec son flash. Les cartes postales, les photos imprimés qui viennent d'un peu partout, que t'accroche au-dessus de ton lit pour recouvrir le mur trop gris. Ton portable, petits bijoux de technologie, que tu ne quittes jamais. La vitesse, le danger, l'adrénaline qui te fait frissonner. Toutes ces petites choses qui composent Manu. (MARCO PAULO)Paulo il est arrivé comme un cheveu sur la soupe, débarquant dans votre duo de filles bien soudé, s'installant tranquillement entre vous, venant perturber votre bel équilibre. Mais c'était pas grave, c'était bien, parce que Paulo ils vous aller bien au teint, et puis Paulo il était cool, il était gentil, vous l'avez vite intégré à votre petit groupe. T'a passé toute ton enfance avec eux, Géorgie et Paulo, et puis ta grandit avec eux, et ta changé avec eux. Paulo t'a cru que tu l'aimais, beaucoup, ta cru que t'étais amoureuse de lui, d'un amour de petite fille. Alors tu lui as tout donné à l'époque, ton coeur de gosse, ta bouche et ton corps. C'était ton premier tout, ton premier baiser, ta première fois, et ta première raison, parce qu'au fond, tu le savais, Paulo, tu l'aimais pas. Pas d'un amour véritable, tu l'aimais d'un amour d'une petite fille pour son grand frère. C'est ce qu'il est pour toi Paulo, un grand frère. (L'AVENIR) Ta jamais su quoi répondre à cette question : "ou tu ne seras dans cinq, dix ans ?", te n'en sais rien, tu n'as pas la bonne réponse, tu sais pas quelle case tu dois cocher. Tu sais par ou tu vas, tu sais pas ce qu'il adviendra de toi, tu sais pas comment ça finira tout ça. Tu as du mal à t'imaginer marier au bras d'un homme, une bande de gosses autour de vos jambes et un clébard en arrière-plan. Ton dû mal à te voir, prisonnière d'une belle carrière, enfermé dans une case sociale qui finira par te lasser. Tu rêves d'ailleurs, tu rêves de mieux toi.

Prenom/Pseudo HJ; MONKEY ROADS/Mélody Âge; vingt quatre ans Localisation; quelques pars en normandie    Fréquence de connexion; Fréquemment  NOWAY !  Type de personnage; inventé Où as tu trouvé le forum ? j'sais pas je l'ai trouver dans la boite aux lettres Une cass-dédi ? big up à toute mes soeurs  

 
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