(LES BOUQUINS) Elle en est friande. Ses murs en sont recouverts, et puis ses tables basses dans le salon, et sa table de chevet, et puis y'en a à la traîne un peu partout, de la cuisine à la salle de bains. Du fantasy au thriller, en passant par les biographies et la fiction historique, Elvire dévore de tout, tout le temps.
(LE NOIR) Elle n'aime pas du tout. Même la nuit, elle ne ferme pas complètement les rideaux, et dans les pièces dans fenêtres elle dissémine de petites lumières pour enfants aux motifs adorables. Personne ne sait d'où ça lui vient, cette peur du noir. Ses parents ont bien tenté de la raisonner, de lui expliquer qu'il n'y avait rien à craindre et de l'habituer à dormir dans l'obscurité la plus totale, sans succès.
(LES RELATIONS) Elle se place volontairement dans des situations impossibles, le genre qui sont vouées à l'échec dès le départ. Ça évite bien des soucis, de savoir qu'on frappera un mur infranchissable tôt ou tard: ça freine les ardeurs, ça met un stop qu'on peut voir à l'avance. Toutes les parties concernées comprennent la situation, le contrat est clair.
Y'a pas de futur pour toi et moi.
(LGBTQ+) Elvire, c'est toujours la première dehors, pancarte à la main, des slogans barbouillés sur des cartons colorés. Elle est de ceux qui militent ouvertement, qui ne se gênent pas pour défendre leur cause, que ce soit par les réseaux sociaux, par des manifestations, par des levées de fonds. Elle n'est jamais inactive, et on ne la trouvera jamais cachée derrière son écran à espérer que le monde soit meilleur tout simplement parce qu'elle le souhaite.
(L'ÉCRITURE) Après le boulot et les heures de bénévolat, pendant les trajets à vélo, elle imagine. Il y a tout un monde derrière les yeux forêt, un monde qu'elle couche sur papier pour faire partager au monde entier. Elle n'en est qu'à ses débuts mais, après deux romans publiés elle en est à l'écriture du troisième. Une histoire de cape et d'épée, de magie et de terres fantastiques ensorcelées; et puis, pour les prochains, elle vise les étoiles, la technologie avancée, les planètes encore inexplorées.
(FAIRE LA FÊTE) C'est à se demander comment elle trouve le temps (et l'énergie) de tout faire. Et pourtant, elle y arrive. Sa vie est un tourbillon incessant d'événements, de fêtes, de loisirs, et malgré tout elle arrive à trouver des moments rien que pour elle, des moments pour lire, écrire, se vautrer sur le canapé devant une série en mangeant du popcorn. Quand elle le peut, elle sort dans les bars jusqu'à pas d'heure, se fait payer des verres et s'éclipse en douce, la plupart du temps pour aller crécher chez Firmin, avec ou sans sa permission au préalable.
(MR. D'ARCY) n'est pas un personnage de roman, mais bien l'un de ses collègues. Le Firmin susmentionné, par ailleurs. L'un des rares à qui elle commence à s'ouvrir. Il travaille aux archives et elle, dans les bureaux. Elle l'a rencontré alors qu'elle faisait des allers-retours interminables pour ramener des documents aux étages. Puis, elle a fini par comprendre qu'il passait presque toute la journée reclus au sous-sol, alors elle l'a invité à déjeuner. Depuis, c'est devenu une habitude. Il est atrocement mignon, adorable comme pas deux, et elle a bien l'impression qu'il est gay. Ce qui est plutôt dommage, quand on y pense !
(LA BOUFFE) Elle adore manger. Cuisiner. Essayer de nouvelles recettes, même si parfois ça donne une espèce de bouillie brunâtre qu'elle doit jeter au risque de s'empoisonner. Elle cuisine de tout: du poisson, de la viande, des repas végétariens, végétaliens. Elle aime essayer de nouveaux trucs, sortir de sa zone de confort. Et puis elle aime le fast food, aussi. Le kebab au coin de la rue, le McDo, les petits restaurants familiaux disséminés un peu partout dans la ville.
(BARBE) Voisine de palier, voisine de coeur. Elle l'adore, tout simplement. Et puis, soyons honnête, c'est vraiment un avantage non-négligeable de pouvoir profiter de consommations gratuites chaque fois qu'elle passe une soirée dans son bar...
(LES CHIENS) Elle n'est pas spécialement à l'aise avec le meilleur ami de l'homme. En plus d'avoir été mordue lorsqu'elle était petite, elle est aux prises avec le chien de l'un de ses voisins qui semble avoir une dent contre elle. Il jappe et grogne dès qu'il la voit, et essaie de lui sauter dessus même lorsque ses maîtres sont présents. Évidemment, ces derniers ne font rien, ce qui n'est pas pour rassurer Elvire.
(LES BALS MASQUÉS) Ça la fait rêver. Elle est l'une de ces grandes romantiques qui rêvent de robes bouffantes, de bijoux précieux, de réceptions grandioses à la lumière des lustres en cristal. Elle aime le côté mystérieux des masques, et surtout la beauté de ceux provenant de Venise. Elle adorerait y séjourner pendant le carnaval, et en ramener un en souvenir.
(L'ART) Elle ne vaut pas un clou en dessin et ça la désole. Au maximum, elle sait colorier entre les lignes. Elle sait pertinemment que le talent vient avec l'entraînement, mais elle part de si loin que rien que l'idée la décourage.