Lola Guariasco behind blue eyes good and evilparticipation : 57
pseudo : hedgekey (ama)
âge : vingt-trois ans, le visage poupon pour cacher son âme endommagée.
avatar : anastasiya scheglova.
crédits : hdk. (av) ; myself (signature)
statut : célibataire, l'esprit envolé, évaporé, qui papillonne sans se poser sur les corps.
adresse : deuxième arrondissement, un loft au dernier étage d'un immeuble. le monde à ses pieds, princesse dans sa tour.
| Sujet: LOLA GUARIASCO ▸ CIGARETTE AFTER SEX Dim 24 Sep - 13:52 | |
| Lola Guariasco And it tastes like Jack when I'm kissing him
GUARIASCO
CARLOTTA
feat. anastasiya scheglova | Nom de famille et prénom; Papa aimait la bagarre, maman était tout le temps en retard. Quand elle est née, il était en taule et maman a accouché dans le lit, parce qu'elle avait pas bougé tout de suite. Elle est allée à l'hôpital, nourrisson rougissant sous le soleil doré de l'Italie. Elle aimait pourtant, l'homme-cerbère, l'homme amer qui lui tenait lieu de mari. Guariasco en héritage, une histoire tâchée de sang noir, de violence, de rires shootés et de fumée. Carlotta, que la gamine a vite renié. Quand elle a appris le français, enfant gracile, elle a refusé de s'appeler carotte-a. C'est bien mieux Lola, c'est lol, c'est j'rigole, c'est les sourires faciles, les jambes volatiles et les courbes bien trop tactiles. Âge; Temps qui passe, sablier qui coule, qui se transforme en plage, qui plonge dans son océan natal alors qu'elle regarde se craqueler son visage de poupée. Rien de tout ça pourtant, c'est dans sa tête, dans ses pensées d'ange qui regarde s'enfuir les années avec une grimace dégoûtée. Vingt-trois ans, c'est rien, tellement rien. Pourtant son miroir lui fait pencher la tête, sa joue contre l'épaule, besoin de s'apaiser dans un contact brûlant alors qu'elle cherche quelqu'un, juste quelqu'un pour lui rappeler qu'elle est jeune, que le compte à rebours va lentement. Elle cherche le monde pour ralentir le temps. Date et lieu de naissance; Latine, son sang ébouillanté par la chaleur latente du continent de De Vinci. Artiste, cliché à l'accent roulant, c'est l'Italie qui a donné vie à ce petit être mélancolique, récits d'un million de vécus dans ses yeux azur et les sourires qui en disent long. Son anniversaire en horreur, une simple marque du tic tac oppressant de son horloge interne, elle refuse de le donner, de le murmurer, de voir les gens le lui souhaiter. Son horoscope qu'elle lit sans le voir, elle s'en fiche. Elle veut oublier. Préfère s'inventer des fêtes pour s'offrir des cadeaux, pas besoin d'un jour pour être célébrée. Nationalité et origine(s); Soleil sur sa peau, elle a toujours la nationalité italienne, sans la revendiquer plus que ça. Simplement impossible de le cacher alors que les r roulent et que ses mains parlent autant que ses lèvres. Les papiers pourtant depuis plus d'une dizaine d'années pour bien prouver qu'elle est plus française d'adoption que reine des milanais. Enfant sauvage, aucune autre origine pourtant, la pureté latine dans le liquide carmin, elle est princesse de l'Italie, rien ne vient entacher l'arbre généalogique, sa famille bien trop attachée à la pureté de cette race qu'elle renie d'un mouvement de poignet. Les amours; Le coeur en vrac, le coeur qui virevolte, artiste trop sensible qui aime un peu chacun, sans jamais aimer personne. Elle donne un bout de son palpitant à tous ceux qui l'écoutent, elle donne une part de son âme en tout ceux qui la regardent avec les yeux brillants. C'est si simple d'aimer, si simple de se laisser couler. Titanic du coeur, elle pleure distraitement en pensant à ces gens qui vont et viennent, traces de pas effacées par de nouvelles empreintes. Le corps avant l'esprit, elle finit par embrasser sans murmurer ces je t'aime qui brûlent sa langue, prenant le plaisir physique pour ressentir les palpitations qui la détruisent à petit feu alors qu'elle a le regard triste après l'orgasme, le regard mélancolique quand elle sourit aux duos transis. La famille; Ses parents tous les deux enfermés dans le pays natal, papa qui aimait trop les malfrats et maman qui aimait trop papa. La gamine envoyée depuis dix ans chez la tante d'abord, dans la douce ville de Paris, avant de prendre un envol fragile sur ses jambes trop fines. Heureusement, petit prodige, petit génie, elle a bien vite dépasser les nuages. Les amis; Si peu, si fragiles. Ces liens qui se font et se défont, enserrent son coeur et l'étouffent. La vie va et les gens veulent des choses. L'argent, la célébrité, leurs visages près d'elle dans les magasines. Aucun intérêt pour elle, ils abusent, abusent si fort de sa quête d'amour infinie. Très peu de vrais piliers dans sa vie, la gamine est trop solitaire pour son équilibre, malade de solitude. Les emmerdes; Elle est la créatrice, son nom sur le haut des boutiques, trois dans la capitale française, quatre autres dans le monde, un site internet où posent des corps dénudés pour le plaisir des femmes qui cherchent le courage, des hommes qui cherchent le confort. Styliste de lingerie, elle dessine, coud, des modèles, des dizaines, des centaines de pièces subtiles, douces, légères sur la peau qu'elle vend au monde entier. Quelques croquis dans un carnet, les bonnes adresses et un empire qui porte son nom alors que les étiquettes s'écrit le Lola Guariasco stylisé qui signe sa marque sur les poitrines et les queues du monde entier. Riche, trop riche, bien trop riche. Petit oiseau aux oeufs d'or qui regarde le monde depuis sa tour d'ivoire. Et sinon, Paris c'est quoi pour toi ? Son monde, son royaume, son château. La beauté d'une tour gracieuse, les rues, la langue, la culture. Une passion pour cette France qui l'a accueillie à bras ouverts et lui a offert le monde entier. Enfant, elle la regardait avec admiration et aujourd'hui encore, un pincement au coeur quand elle admire sous ses pieds les courbes de cette femme capricieuse mais si inspirante. D'ailleurs, pourquoi t'y vas ? Sa maison maintenant, elle est bien incapable de quitter cette grande capitale. Le français plus naturel que l'italien, sa seule famille dans un petit appartement du centre-ville et son champ de vision ne s'étendant pas plus loin que les rails du périphérique. Paris, sa maison, sa vie. Plus que le travail, c'est devenu son chez-elle. Groupe; Uber. |
i feel glorious i was born for this it's gonna be ok ☙ maman disait toujours que tout irait bien. qu'un jour, ils connaîtraient la paix, qu'un jour ils sauraient ce que ça signifie d'avoir un avenir. qu'un jour, ils seraient ensemble et la vie serait belle. elle disait toujours tout n'est qu'une question de temps. une question de temps. sa gamine, le regard perdu mais un éternel sourire sur ses joues potelées avait accepté de la croire sur parole. elle se disait qu'un jour, tout irait bien. que c'était dur, que maman travaillait beaucoup, mais que ça allait. que papa disparaissait des mois, mais que ça allait. qu'elle manquait beaucoup de jours d'école parce que maman était trop fatiguée pour l'emmener, mais que ça allait. qu'elle n'avait pas de jouet, pas d'animal, pas d'amis, mais que ça allait. parce qu'on lui avait dit que ça allait. maman le répétait, des rides sur son visage trop jeune pour les porter. elle était tout le temps fatiguée, maman. mais elle ne voulait pas s'arrêter de sourire, jamais. elle continuait de danser, de rire, de la faire voler très haut pour lui prouver que même le ciel n'était pas une limite. elle pourra tout avoir, quand elle sera grande. un monde de promesses, une existence dans l'avenir pour oublier ce à quoi le présent ressemble. maman, elle y croyait. elle avait peut-être raison. elle ne le verrait simplement jamais. i'm on your side ☙ tata judith. bizarre. femme étrange. une odeur de café, de cannelle. des lunettes trop grandes pour son visage. un mètre cinquante-trois d'excentricité. plus de plantes que de fenêtres dans son appartement. un vieux chat à trois pattes qui ne bouge que pour manger. un perroquet qui regarde passer le temps en répétant des insultes. une chambre, pour elle, toute petite. un placard à balais. elle comprend à peine judith, qui n'a jamais vu l'italie et se contente de baragouiner quelques mots avant de monologuer en français. les langues sont proches, la gamine comprend certains mots. des phrases, parfois, quand elle fait l'effort d'y penser. elle dépose son sac sur le lit, puis son cul. ses cheveux sont emmêlés, ses yeux ont enfin arrêtés de couler. ils n'avaient pas arrêtés depuis l'aéroport. une petite fenêtre décorée d'un cactus lui offre une vue sur un immeuble. un immeuble de paris. paris, en france. qu'est-ce qu'elle connaît à la france ? pas grand chose. les clichés. la tour eiffel. les baguettes. le béret. l'amour. devant ses yeux, elle revoit le visage perdu de sa mère, droite pourtant. son regard triste posé sur sa fille pour la dernière fois. la sentence qui tombe sans une hésitation. deux parents enfermés, aucune famille. à l'exception d'une cousine, disparue de l'arbre généalogique depuis longtemps, exilée en france. un petit bout de femme bien trop étrange pour cette lignée trop classique. qui n'a jamais vu l'italie et traîne ses oeuvres sur paname depuis toujours. et maintenant qui la traîne elle. eat, sleep, learn, work, repeat ☙ déterminée, enfant prodige. évadée aux côtés d'une tutrice haute en couleurs, l'envie de changer son destin pourtant. la prison en phobie, hors de question d'y plonger. ses études, pliées. le dessin comme une thérapie, la couture comme un médicament. des vêtements d'abord, en masse. acheter une veste, la modifier, la changer, lui offrir une seconde vie. son logo, son propre nom, qu'elle griffonne avec vanité sur ses cahiers, dont elle fait des dessins sur des t-shirts. sa tante qui encourage sa créativité, lui offre une machine à coudre, du tissu à en recouvrir la ville. gamine devient couturière. pas de travail, rien de logique. styliste. c'est ce que crie ses doigts sanglants, ses lèvres torturées, son corps épuisé. plongée dans sa passion jusqu'à la folie. paris, ville de la mode. harcèlement devant les chambres d'hôtel, déguisement pour se glisser jusqu'aux chambres, draguer des serveurs pour avoir accès aux tables, aux fêtes, aux gens. trouver des contacts. montrer son travail. vingt ans, décidée, lancée dans le milieu impitoyable des fashion week. need ya in the middle of the night ☙ la lingerie, finalement. des vêtements encore, parfois, pour son plaisir, surtout pour elle, pour ces proches qu'elle n'a pas. et des pièces plus fines, plus délicates, une nouveauté constantes. les tissus, les formes, les dessins, les couleurs. drôle de passion mais ça devient vite sa vie, sa respiration dans de la dentelle, dans du satin. elle habille les plus belles, elle habille les riches et les pauvres, les rondes et les fines, les brunes et les blondes. elle se met même aux hommes. bien montés ou pas, le paquet mis en valeur. humoristiques, gracieux, elle fait tout, absolument tout. crée des costumes de scènes salués par le public, des produits commerciaux. une boutique qui ouvre, deux, l'empire se forme. sa passion, sa voie, son nom sur les poitrine de milliers de femmes, à petit ou gros budget. ses magasins ouverts à tous. parce qu'elle a commencé en bas, qu'elle est montée haut. même le ciel n'est pas une limite. cendrillon, devenue princesse grâce à un soutien-gorge à défaut d'avoir trouver un soulier. moquée, admirée, elle s'en fiche. depuis sa tour d'ivoire, elle admire son succès d'un sourire malicieux, fée du tissu qui hoche la tête quand on lui demande si elle aime ça. mais qui en dit si peu. mystérieuse, légère, elle rit de tout. solitaire, abandonnée, elle oublie de sourire quand elle est seule. petite enfant, grande trop vite, son regard de poupée penché sur un monde qui la rejettera dés qu'elle ne sera plus à la hauteur. le chic à la française, saupoudré de la chaleur italienne. Lola Guariasco. Pour combien de temps encore ? Prenom/Pseudo HJ; hedgekey / Amaryllis. Âge; 21 bientôt Localisation; France Fréquence de connexion; tout le temps Type de personnage; inventé. Où as tu trouvé le forum ? Alors première version, puis j'ai suivi, puis voilà, c'la faute à Mélo Une cass-dédi ? BB @Bart Saint-Clair parce que voilà, elle m'attire ici, c'est sa faute (tout est sa faute ) & BB @Nicolas Beaulieu parce que t'es parfaite, j'te fais des gosses
Dernière édition par Lola Guariasco le Mar 26 Sep - 22:39, édité 3 fois |
|