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 Barthelemy Saint-Clair ▸ you are the king of the divan

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Bart Saint-Clair
Bart Saint-Clair
the king of the divan

behind blue eyes good and evil
participation : 341
pseudo : monkey roads/mélody
Barthelemy Saint-Clair ▸ you are the king of the divan  Tumblr_oxd3xhBsu31w3abkbo4_250
âge : vingt cinq ans et toujours un enfant
avatar : Ben Nordberg le pipou
crédits : DANDELION (avatar) MKR (gif signa) hedgekey (gif profil)
statut : toujours une meuf entre les mains, toujours une meuf sur son oreiller au petit matin
adresse : le bel appart qui donne sur le Canal St Martin (19ème arrondissement), payer par maman, évidemment
double compte : Manu La paumée
rps & cie : Lara - Joan - Echo - Solène

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MessageSujet: Barthelemy Saint-Clair ▸ you are the king of the divan    Barthelemy Saint-Clair ▸ you are the king of the divan  EmptyLun 30 Jan - 21:04



Barthelemy Saint-Clair
Les maudits feront semblant d'être beau



SAINTCLAIR


BART

feat. Ben Nordberg
Nom de famille et prénom; Il y a de ces noms qu'on n'oublie pas, qu'on connaît, parce qu'on les a entendu ici et là, à la télé, dans un journal, à la radio. Les Saint-Clair c'est cette même histoire, toujours à la tête d'un tabloïd, toujours un paragraphe sur la fortune Saint-Clair dans le magazine financier, toujours ce nom à la bouche, pour leurs réputations, pour leurs grandeurs, pour les ragots. Y'as que des prénoms bien classiques chez les Saint-Clair, hors de question d'être original, et toi, toi on t'a appelé Barthélemy, comme l'apôtre, mais ne t'a rien d'un saint, rien d'un prophète.  Et puis pour le reste y'as le prénom de papa, celui de papy, manque plus que celui de tonton. Âge; T'es de ces enfants sans illusion, t'es de cette génération 2.0, toujours accrochés à leurs téléphones, toujours connectés, jamais réellement vivant. T'es de ceux qui ont presque vingt cinq ans, un quart de vie en poche et tu déteste tellement cette expression. Date et lieu de naissance; En plein milieu de cette année 1992, un beau matin de juin, le dix-huit, en plein coeur de Paris. Toujours au milieu, toujours au centre pour être le dernier gosse de la famille.Nationalité et origine(s); Français de France, ça fait un peu extrémiste mais ton père il les balance à tour de bras ses valeurs Françaises, il en est fier. Toi t'en sais rien, tu n'as jamais rêvé de venir d'ailleurs, d'être un peu d'ici et de là. Vous n'avez pas vraiment d'origine d'ailleurs, vous êtes tous d'ici depuis des générations. Les amours; Ça va, ça vient, c'est jamais très important, jamais très constant. Ça te tombe dessus parfois, comme une masse, un poids sur ta poitrine, une charge écrasante sur ton coeur. Ça t'empêche de respirer parfois, ça t'empêche d'aller bien, de sourire, de dire "oui, oui tout va bien". Y'as pas eu grand fille dans ton cœur de connard, y'as eu qu'elle, y'as eu que Joan. Mais c'est déjà bien assez, c'est déjà bien trop douloureux. La famille; Un vrai bordel les Saint-Clair, un foutoir de sourire forcé, de protocole à la con, de réputation à tenir. Un beau mélange de tout ça, une histoire foireuse, une histoire raté. Une porte que ta bien faite de claquer. Les emmerdes; De ce côté-là, ça va, y'as maman qui rince tous les mois, qui s'occupe des virements, même si papa dit non, même si papa veut plus rincer les copains du fiston. De ce côté-là ça va, tu vois rarement rouge, et même si tu prétends ne pas être un de c'est connard de parisien, faut bien avouer que tes dernières Vans et tes dix derniers joints tu les as pas gagné à la sueur de ton front...Et sinon, Paris c'est quoi pour toi ? Paris tu l'aimes autant que tu la détestes. D'ailleurs, pourquoi t'y vas ? Parce que tu vis là, parce que tu voulais quitter la banlieue bourgeoise de papa et maman dès que tu as pu, parce que tu voulais pas faire ta vie derrière cette prison dorée. Groupe; Bicyclette, même si tu t'en fou pas mal de l'environnement et du reste, t'es juste pas comme tout ces cons qui s'entasse dans le métro, ou qui voyage en voiture personnel. Paris tu l'aime, mais pas pour ses parisiens   

(SKATE) Maestro de la rue, poètes des roulettes, Génie du backflip. Le skate toujours greffé aux pieds, comme si tu savais plus marcher, comme si tu savais plus courir, comme si tu pouvais juste rouler. Rouler le jour, rouler la nuit, rouler en ville, rouler à la campagne. Rouler là où c'est possible, et puis parfois sauter, s'accrocher à la planche, retomber dans un déchaînement métallique. Ça t'est venu alors que t'avais un peu plus de douze ans, quand tu voyais les grands, ces gosses des années 90 qui apprivoisaient les planches à roulettes. Depuis tout ce temps, ton corps est meurtris, marqué de ces figures ratées, de cet équilibre fragile, perdu trop tot, trop vite. Mais tu pourrais plus t'en passer, de ton skate. (PLASTIC) Plastic ça sonne étrangement, ça résonne entre les murs du garage, ça se hurle entre les lèvres des groupies -enfin ça, c'est ce que tu aimerais-. Plastic ça veut pas dire grand-chose. Plastic c'est un tout, un grand bordel de plein de choses. Plastic c'est Max, Vince, Solène et Bart. Plastic c'est un peu comme une seconde famille pour toi, une bande de potes que tu connais depuis des années, avec qui tu passes la moitié de ton temps. Plastic c'est le groupe que vous avez monté, les chansons que vous reprenez, celle que vous écrivez. Plastic un jour, tu rêves que ce soit le groupe préféré de tous les gamins du monde, des punks, des rockeurs, des anarchistes. Plastic tu rêves de le voir écrit en lettre brillante au-dessus de l'Olympia, ou du stade de France. Plastic tu rêves de gloire. (MUSIQUE)Ça ta pris tout jeune la musique, c'est maman qui tenait à ce que tu joues d'un instrument, comme ton frère, comme ta soeur. Et même si ceux-ci avaient choisi la voie des grands artistes tel que Mozzart ou Bethov, toi tu ne jurais déjà que par Sid Vicious ou Jim Morrisson. T'avais à peu après huit ans quand tu as commencé la guitare, tu ne la plus jamais lâchée. Petit génie des cordes, des notes et des arrangements tu t'es perfectionné tout au long de ces années. T'as dû talent, tu le sais, trop même, ça te monte à la tête, ça te rend fou. Ça te prend au corps, ça te fou en trans, t'en tremble parfois, t'en devient complètement cinglé. Fou à lié, prêt à rester enfermé entre quatre murs, toi seul et ta guitare. (SAINT-CLAIR) Chez les Saint-Clair je demande le père, magnat des affaires, gros bonnets du CAC 40, qui ne jure que par le fric, le fric, le fric, et parfois le pognon. Hyper conservateur, il aime inculquer aux autres les valeurs où il n'est lui-même pas capable de tenir, comme le respect, la fraternité, ou la fidélité... Parce que papa a des coucheries, parce que ça fait bien longtemps qu'il ne désire plus maman, qu'elle l'encombre plus qu'autre chose. Papa voudrait renier le dernier fiston, papa ne jure que par son ainé, le petit prodige. Papa pique des crises de nerfs quand maman défend son rejeton. Parlons-en de maman, une beauté naturelle, une beauté sensationnelle. Elle aurait pu être mannequin maman, si elle s'était pas marié si jeune, si elle n'avait pas foutu sa vie en l'air pour devenir l'épouse du grand Saint-Clair. Maman qui dit jamais rien, maman qui aime pas protester, maman qui le fait seulement quand il menace de couper les vivres au petit dernier. Maman qui rince, qui paie, qui laissera pas toucher à la prunelle de ses yeux. Maman qui donneraient tout pour ses enfants. Dans la famille Saint-Clair je voudrais l'ainé, la trentaine, marchant sur les traces du patriarche, qui ne rêve que d'une chose : faire encore plus de pognon que son père. Et puis la deuxième, tiraillé entre le désir de faire plaisir à son père et de suivre son propre destiné, ose trop rien dire, veut pas déplaire, veut pas s'imposer, veut pas trop se faire remarquer. Dans la famille Saint-Clair je demande le petit dernier, le vilain petit canard, celui qui détonne dans le bel univers de sa famille, celui qui rentre pas dans les clous, celui qu'on voudrait bien virer, dire qu'il n'a jamais existé. Un beau bordel la famille Saint-Clair, un beau foutoir, entre les rendez-vous dominicaux -le poulet, les pommes de terre, et la tarte aux pommes-, et les appels hebdomadaires de la mère qui s'inquiète un peu trop.(AVENIR)Maman elle te demande souvent ce que tu veux faire quand tu serais grand -oui, parce qu'aux yeux de maman toi ta toujours dix ans, et tu rêves toujours de devenir pirate, bandit ou astronaute-. M'man elle s'inquiète souvent de pas te voir réussir dans tes études, de ne pas ramener les bonnes notes, les trophées. M'man elle ne comprend pas ton intérêt pour la musique, pour ta planche à roulettes, mais elle laisse faire m'man. Tu sais qu'elle aimerait que tu sois un homme, que tu ramènes un bon salaire, que tu trouves une bonne femme aimante, et qu'elle te fasse toute une horde de gosse. Tu a beau lui expliqué que tu veux pas de tout ça toi, que tu veux juste être heureux sans rentrer dans une de ses cases, que de toute façon tu trouves pas ou aller, dans quelle case rentrée, elle ne comprend pas m'man, et elle s'inquiète un peu plus chaque jour. (PARIS) Paris tu l'aimes autant que tu la détestes. T'aime autant ses touristes aux cultures si différents, que ces pauvres âmes émerveillées de tout, coincé derrière leurs appareils photo. T'aime autant ses voitures qui se bousculent, ses tumultes de klaxon, cette symphonie d'insulte que les personnes qui les prononcent. T'aime autant ses grands cafés, aux grandes terrasses toujours remplies, que ces personnes qui traînent par là, aux regards condescendants. T'aime Paris, autant que tu détestes les Parisiens. Paris tu l'aimes parce que t'as pas le choix, mais tu pourrais un jour la quitter, t'en aller sans un regard, et puis dire avec un peu de tristesse et de nostalgie "quand je vivais à Paris".(JOAN)Joan c'est une de ces filles que ta mère juge de "pas fréquentable". C'est une de ces filles qui te tombe dessus, un beau jour de juin, qui s'accroche à ton cou sans vraiment te connaitre. Joan c'est ce genre de fille que tu croises dans une soirée chez un inconnu, au détour d'un bar, au coin d'une rue. Joan c'est le genre de fille qui te taxes des clopes en te promettant de te les rendre, et qui te les rend jamais. Joan c'est ce genre de fille qui rigole de tout, puis te fait la gueule cinq minutes après. Joan c'est ce genre de fille qui peut gueuler pour un tas de trucs, qui s'insurge de tout, qui milite toujours dans la rue. Joan c'est ce genre de fille qui te fait sentir différent, libre, amoureux. Joan c'est ce genre de fille capable de foutre toute ta vie en l'air, et pas seulement parce qu'elle s'installe dans ta tête, qu'elle s'ancre dans ton âme. Non, non, parce que Joan, c'est ce genre de fille capable de te faire un gosse et de te le larguer un beau soir. (BEBE)Elle était belle la mome, emmitouflée dans sa couverture rose. Elle a les yeux bleus, le teint hâlé, l'air latino, le même que sa mère. Elle dit rien la mome quand sa génitrice l'abandonne pour aller vivre sa vie ailleurs, pour planquer son petit cul recherché par les poulets. Paraît que c'est pour son bien, mais à cet âge-là on comprend pas. Et elle ne comprend pas non plus pour quoi elle est obligée de vivre avec ce père qui ne la connaît pas, qui saura pas s'occuper d'elle, qu'est trop égoïste pour devenir le père de quelqu'un, qui le n'a jamais voulu. Elle ne comprend pas la mome, qu'elle devient un poids, gênante, l'ombre au tableau du papou net qui veut rester jeune. Pourtant elle sait la mome, elle sait qu'elle sera toujours la plus belle chose qu'il ait faite de ses mains.

Prenom/Pseudo HJ; mélody/monkey roads Âge; vingt quatre Localisation; normandie   Fréquence de connexion; toujours Type de personnage; inventé Où as tu trouvé le forum ? ah ah devine Une cass-dédi ? oui cass dédi à moi EMO je suis so fabulous  



Dernière édition par Bart Saint-Clair le Ven 22 Sep - 13:09, édité 19 fois
Bart Saint-Clair
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MessageSujet: Re: Barthelemy Saint-Clair ▸ you are the king of the divan    Barthelemy Saint-Clair ▸ you are the king of the divan  EmptyLun 30 Jan - 21:05



Il était une fois

« T’es vraiment un bel enfoiré Bart », le pire dans tout ça, c’est qu’elle avait raison, j’étais vraiment un bel enfoiré. J’étais un bel enfoiré en lui mentant sans aucune pudeur, en tapotant sur mon téléphone pour lui dire que, oui, oui j’arrive après la répéter, que non e suis pas avec une file, alors qu’elle était là, la fille, nu devant moi, à m’attendre. Ouais j'suis un bel enfoiré quand je lui dis que je veux plus la voir, qu’elle me pourris la vie continuellement, que j'suis mieux sans elle, qu’au fond, je l’aime pas, je l’ai jamais aimé. Je peux pas l’aimer elle, puisque j’aime Joan. Mais je lui dis pas, parce qu’elle serait capable de se dire que je serais capable d’aimer. C’est vrai, j'suis un bel enfoiré quand je la quitte par SMS, quand je la vire de mon pieux au petit matin, quand je promets de la rappeler en sachant que je le ferais jamais.

Un jour on m'a dit aussi que j’étais qu’un putain d’égoïste, que yen avait que pour moi, ma gueule, et ma musique, que j’en avais rien à foutre des autres. C’est vrai. J'suis qu’un putain d’égoïste. Je pense qu’a moi. Je donnerais tout pour ma musique, je ferais tout pour elle, j’échangerais toutes les femmes pour une guitare.

« Je suis enceinte », c’était juste quelques lettres, quelques mots entassés sur un SMS lu entre deux stations de métro. Je suis enceinte. Peut-être qu’elle ment, peut-être que c’est un de ces mensonges pour se rendre intéressante, pour qu’on l’aime un peu plus, pour qu’on s’intéresse à elle. Peut-être que ça me concerne pas, peut-être qu’elle s’est trompé de destinataire. J’espère. Je veux pas d’un gosse, je veux pas être père. Et puis on n'est même plus ensemble, et puis je sais pas où elle a trainé son cul Joan, même si ça me tord la gueule de penser qu’elle ait pu se faire baiser par un autre mec. je ne sais pas ce que j’aurais dû dire. Je sais pas ce que j’aurais dû répondre à son SMS. Lui dire que je vais l’aider, qu’elle doit avorter, que je ne vais pas de son mouflet. Mais non. Non je lui ai pas promis d’être le père idéal, non. « Et alors ? J'suis pas concerné ». Elle a disparu Joan. Elle a plus donné de signe de vie. Comme rayé de la surface de la terre. Je l’ai pas cherché non plus, je voulais pas qu’elle pense qu’elle me manquait.


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