paname, L’une enlève le trait noir de sa paupière, l’autre attrape ses cheveux pour en former une queue-de-cheval. L’une enlève ses talons de grand créateur, sur lesquelles elle a dansé toute la nuit, l’autre enfile ses sabots blancs sur lesquelles elle trottinera toute la journée. L’une part se coucher, l’autre commence sa journée. Elles sont bien différentes, elles ne se connaissent pas, mais elles ont un point commun, elles vivent à Paris.
Paname la capitale. Paname la ville lumière, la cité de l’amour. La grande Paname. La belle Paname. Celle qui fait rêver le monde entier. Celle qui accueille des millions de touristes qui font crépiter leur flash au pied de la Tour Eiffel, de l’Arc de Triomphe ou du Sacré-Cœur. Paname la cosmopolite, la riche Paname. Et puis y’ as l’autre Paname. L’envers du décor. La Paname qui ne figure pas sur les cartes postales, celle qu’on ne montre pas. Celle qui rapproche des mondes différents, des situations différentes, des gens différents. En fait Paname, on l’aime ou on l’aime pas. Mais on y vit. On y vit, ou on fait semblant. Et même si on l'aime pas, on partage des histoires, on les fait, on les défait. C'est Paname. La fusion de plusieurs mondes. C'est Paname. Le partage des histoires, des vies. C'est Paname.
la tour montparnasse elle est belle, et moi j'adore la tour eiffel, y'a plein d'amour dans les ruelles et d'poésie dans les gratt'-ciel. moi j'suis amoureux de paname, du béton et du macadam...