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 ÉLIANDRE LECOMPTE ▸ Tom Ellis

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behind blue eyes good and evil
MessageSujet: ÉLIANDRE LECOMPTE ▸ Tom Ellis   ÉLIANDRE LECOMPTE ▸ Tom Ellis EmptyMer 11 Jan - 18:54



 
ÉLIANDRE LECOMPTE
  He who is his own lawyer has a fool for a client

 

LECOMPTE


ÉLIANDRE

feat. tom ellis
Nom de famille et prénom; Éliandre Lester Lecompte, comme une rosette lumineuse que l’on épingle précautionneusement sur un uniforme au petit matin. Ça ébloui, Ça attire le regard. La démarche se fait prétentieuse, on gonfle le torse, on l’arbore avec fierté mais ce que personne ne sais c’est que tous les matins, sans exception, l’épingle trouve toujours le chemin du cœur. Une minuscule piqûre au même endroit encore et encore et puis vient l’hématome. Âge; Trente-huit années se sont écoulées, la quarantaine approche à grands pas, pourtant ce n'est pas la peur de vieillir qui fait tressaillir le cœur ensanglanté de l'ombre d'Éliandre. Date et lieu de naissance; Le 2 Juillet 1978 nait l'héritier de la famille Lecompte à Paris, comme tous les Lecompte dignes de ce nom. Ce fut une grande joie pour tous. Joie qui ne sera cependant que de courte durée. Nationalité et origine(s); Officiellement; les Lecompte sont et resteront toujours purement français, il ne manquerait plus qu'un quelconque sang étranger à leur nation coule dans les veines de l'un des leurs. Et c'est pourtant ce qui est arrivé avec la naissance du bâtard, de l'illégitime Éliandre, un enfant né de l'union d'une charmante anglaise et du dernier hériter en titre des Lecompte, un français tout ce qu'il y a de plus arrogant. Les amours; Éliandre a été marié; deux fois, et a également divorcé; deux fois. Ses deux ex-femmes le haïssent et sont prêtes à absolument tout pour lui rendre la vie impossible. Autant dire que l'amour n'est pas spécialement son domaine de prédilection. Pourtant cela ne semble pas l'empêcher de virevolter de conquêtes en conquêtes pour passer du bon temps et pour oublier... Un peu tout. La famille; Ah la famille Lecompte. Des snobs fronçais tout ce qu'il y a de plus insupportable. Le père de famille et grand politique français, André Martin Lecompte, arnaqueur à temps plein, est aujourd'hui retraité et vit une vie paisible, ou presque, auprès de sa femme dévouée, Amélie Lecompte, une ancienne médecin très réputée et bienveillante. Vint l'aîné, celui qui n'aurait jamais du exister, Éliandre Lecompte. Le cadet; Martin Lecompte, un médecin de renom, visiblement parfait en tout point aux yeux de ses parents. Et enfin la petite dernière, la petite princesse de la famille, sans doute le seul mouton parmi les loups; Mélodie Lecompte. Les amis; A rencontrer Éliandre, on pourrait s'imaginer, à s'y méprendre, qu'il est impossible qu'il puisse avoir ne serait-ce qu'un ami. Mais il en a bel et bien un, un seul, certes, mais il s'agit sans doute de la seule et unique personne à qui il montre son véritable visage. Certains prétendent que la famille passe avant les amis, de bien pauvres pensées selon Éliandre. Les emmerdes; Les Lecompte ont toujours été de bons petits bourges, exerçant pour la plupart des métiers libéraux très fructueux. Étrangement, ça n'a pas toujours été le cas d'Éliandre, qui bien avant d'exercer le métier qui lui apporte des revenus plus que convenable, a bien eu du mal à vivre correctement. Et sinon, Paris c'est quoi pour toi ? Paris, c'est triste à dire, mais, Éliandre n'a jamais réellement réussi à l'aimer. Il a essayé parfois, mais rien n'y a jamais fait, il ne s'est jamais senti chez lui. Il est l'enfant d'ailleurs, mais surtout de nul part. D'ailleurs, pourquoi t'y vas ? Pour le boulot, sinon pour quelles raisons resterait-il ici ? Il n'en a pas d'autres, peut être son meilleur ami ou ses enfants ? Mais ce serait idiot, de toute manière son existence même n'a pas de réel sens, alors quitte à ne rien y comprendre. Groupe; Piéton, il fut un temps où on aurait pu le considérer comme un vrai parisien parfaitement... parisien, seulement le temps et les événements ont fait leur petit chemin, et bien qu'il ne le dira sans doute jamais à personne, il ne se voit pas rester éternellement dans la ville lumière. 

(1) Très difficile à décontenancer et à cerner, mais assurément manipulateur et vicelard, Éliandre est apparemment entré dans la vie active parmi les avocats sans scrupules qui ne cherchent pas spécialement à défendre la veuve et l'orphelin tant que l'argent et la gloire sont à la clé. Qualifié à bon ou à tort d'«avocat des crapules», il n’exerce visiblement son métier que pour s'amuser avec la Justice. Seulement, ce qu'il oublie bien souvent d’omettre, c'est la vérité. Il n'a pas toujours été ce salopard d'avocat que beaucoup redoutent tant. Non, avant, il a du se faire de l'argent, sans l'aide de personne; il a donc enchainé les petits boulots et en a bavé bien plus qu'il ne l'avouerait à qui que ce soit.

(2) Si il y a bien quelque chose que l'on a toujours reconnu à ce salop d'Éliandre, c'est bien sa capacité à rester complétement stoïque dans n'importe quelle situation. Avec ce sourire énervant qu'on lui connait si bien au coin des lèvres, évidemment. Et en tant qu'avocat, ça n'a toujours été que d'usage. Seulement, la roue tourne, comme on dit, et bien que notre cher Maitre Lecompte déteste les phrases toutes faites, il n'a pas mis bien longtemps à comprendre que sa petite vie de parfait fauteur-de-trouble allait rapidement devenir un enfer si il ne faisait pas quelque chose avec son ex-femme. Ses ex-femmes ? Pour être honnête, ce serait mentir de vous dire avec certitude laquelle des deux le déteste le plus, par contre, il est certain que leurs deux esprits vengeurs combinés donnent très souvent du fil à retordre à Éliandre, qui, derrière son masque de gamin irresponsable, a en réalité bien du mal à les gérer. Décidément les femmes sont bien compliquées pour le brun. 

(3) Mikael et Coline, ses deux grands enfants, ont la chance de faire parti de ce petit groupe restreint de personnes qu'il affectionne sans mauvaises intentions derrière la tête. Non, avec ces deux là et son meilleur ami, il se montre tout ce qu'il y a de plus vrai, de plus différent. Dans un sens, il est certainement étrange de se dire qu'Éliandre est un père des plus normal, mais, c'est presque la vérité.

(4) Éliandre est un grand fêtard, il ne passe pas une journée sans sortir flirter et boire un ou deux verres. Seulement cette petite manie, qui n'était en somme que de simple soirées décontractantes, l'a mené à devenir assez dépendant de l'alcool. Les raisons sont aussi vagues que multiples, après tout, seul lui les connait réellement, et puis, il se peut également qu'il n'en ait pas. En tout les cas, il réfute complétement l'idée et se proclame parfaitement maitre de lui même.

(5) Éliandre est également un grand joueur, que ce soit des paris hippiques, des casinos, du poker, tout est susceptible de l'intéresser. Évidemment, son grand sens de l’honnêteté est la raison maitresse de ses nombreuses réussites et... hum. Humour. Il est bien connu qu'Éliandre ne subsiste que par mensonges et coups bas, et ce depuis toujours. Manipulation et hypocrisie ne sont que synonymes à sa propre existence.

(6) Il arrive à cet homme torturé de se montrer solitaire et mélancolique, de se lamenter pitoyablement sur son sort, pourquoi pas de proclamer ne jamais avoir voulu exister ou on ne sait quelles idioties qui sont, en un sens, pas si fausses qu'elles en ont l'air... Bien heureusement pour son égo fragile, cela ne lui arrive qu'auprès de personnes de confiances, voire seul, ainsi, personne ne risque de "s'en servir contre lui". Quelle catastrophe sinon, vous imaginez bien.

(7) En bon vicelard, Éliandre a bien souvent trainé dans des affaires peu 'clean', diront nous, pour subvenir à ses propres besoins le plus souvent ou ceux de ses affaires. Jusqu'ici il n'a pas eu de problèmes de ce côté, mais ça ne saurait tarder.  

(8) Il vit actuellement dans un luxueux appartement dans le 3ème arrondissement de Paris, et cela semble lui convenir plus ou moins.

(9) Éliandre possède un golden retriever blanc. Il ne l'a ni acheté, ni trouvé, disons que c'est la bête qui est venue d'elle même à lui. Pauvre bête... En premier lieu, il l'a évidemment ignorée, puisqu'il est bien connu que faire comme-ci de rien était arrange bien souvent les choses. Hm. Il s'est avéré bien plus gluant que prévu, ce petit machin sur pattes, et Éliandre n'a pas eu d'autre choix que de le garder avec lui. Si, si, il s'agissait du dernier recourt. Et puis, il est mignon l'animal... Enfin, parait-il...  

(10) Éliandre Lecompte, ou le collègue le plus horripilant qu'il soit donné d'avoir. Ses soi-disant confrères et consœurs, il les mènent bien souvent en bateau et s'en amuse énormément, à leurs plus grands malheurs. Il enchaine les farces, les coups bas et les défis. Au fond, c'est sans doute d'une cours de récré dont il aurait besoin. Autant dire que personne ne le supporte, c'est bien souvent des soupirs que l'on entend lorsque le nom de Maitre Lecompte est énoncé dans une quelconque conversation.

(11) Éliandre, il n'a jamais été voulu, et ça, il l'a très bien compris dès son plus jeune age. Ce qu'il ignorait, en revanche, c'était les raisons de ce mépris et ce rejet qu'il du affronter toute son enfance durant. L'enfant grandit avec la plus stricte des éducations qu'il soit. Il lui était interdit de se laisser aller, de soutenir le regard accusateur de sa mère ou bien même de courber le dos. Si ses iris avaient le malheur de croiser les pupilles de sa mère durant un laps de temps trop important, des sévices corporels lui étaient infligés. Les questions méritaient d'être posées : Qu'avait-il bien pu faire pour ne pas mériter l'amour et la bienveillance que recevaient son petit frère et sa petite sœur ? Pourquoi sa mère ne l’observait-elle pas avec les même yeux que lorsqu'elle couvait de son doux regard émeraude son frère tant aimé Martin ? La réponse ne lui vint que le jour de ses dix-huit ans, et depuis, le mot famille n'a plus de raison d'être pour Éliandre.

(12) Rêveur à ses temps perdu, Éliandre est secrètement passionné par les étoiles, le mouvement majestueux des planètes et par l'idée de l'infini, mais il sait également retrouver les pieds sur Terre et se montrer bien plus réaliste qu'il ne le devrait.

(13) Constamment dans le second degré, son cynisme inébranlable et ses remarques pince-sans-rire font de lui quelqu'un de difficile à cerner. Pense-t-il ce qu'il dit ou est-ce qu'il plaisante ? Il n'est jamais facile de deviner la réponse.


Prenom/Pseudo HJ; Swhooz Âge; La majorité Localisation; IDF Fréquence de connexion; Aussi souvent que possible Type de personnage; Inventé Où as tu trouvé le forum ? Sur bazzart, enfin il me semble (quand ton surnom c'est Dory) Une cass-dédi ? A moi même, c'est possible ? Bah quoi, on fait comme on peut quand on a pas d'amis  SAD  



Dernière édition par Éliandre Lecompte le Mer 11 Jan - 21:05, édité 3 fois
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behind blue eyes good and evil
MessageSujet: Re: ÉLIANDRE LECOMPTE ▸ Tom Ellis   ÉLIANDRE LECOMPTE ▸ Tom Ellis EmptyMer 11 Jan - 18:54



   
Here come the lies

   
Life is a game and i am the winner

Tout s'était parfaitement déroulé comme il l'avait prévu. Comme toujours. Comment aurait-il pu en être autrement ? Après tout, Il n'avait plus rien à prouver à personne, et en y réfléchissant, il n'avait d'ailleurs jamais eu quoi que ce soit à prouver à quiconque, encore moins à cet imbécile de Gordon. Comment avait-il pu ne serait-ce que penser remporter une telle affaire, face à lui qui plus est ? C'était tout bonnement idiot de sa part, mais après tout, c'était ce qu'il était; un parfait idiot. Un idiot qui n'abandonnait pas facilement, certes, mais un idiot parmi tant d'autres. Quoique, peut-être pas, celui-ci avait le don de l'insupporter davantage que ses congénères et ce détail n'était pas négligeable.

— Tu as remporté une bataille, pas la guerre, grinça le roux, véritablement irrité, qui, depuis deux bonnes minutes déjà se plaignait comme il n’était pas permis.

Et c’est ainsi qu'en ce Jeudi pluvieux du mois de Mars, le pseudo-avocat incompétent - et écossais, par-dessus tout, ceci expliquant cela - venait pleurer sa lamentable défaite dans le cabinet de Lecompte. Une scène qui commençait à devenir répétitive, bien que toujours aussi jubilante au goût d’Éliandre.

— En voilà une bonne réplique de perdant, Gordon.

— Mais ce n'est pas un jeu, quand est-ce que tu vas le comprendre ?! répliqua immédiatement Gordon avec hargne.

Voilà qu'il se prenait maintenant pour sa mère à lui rappeler ce qui était sujet à rire et ce qui ne l'était pas, le fusillant avec ce même regard grave et accusateur qu'il lui accordait depuis le tout premier jour. Franchement, il manquait beaucoup d'imagination, ne pouvait-il pas changer un peu de registre de temps en temps ? Nan, il ne le pouvait décemment pas, c'était un idiot, et ça, impossible de l’oublier.

— Pourtant, commença lentement Éliandre d'une voix doucereuse, c'est bien toi qui a commencé la partie en entrant dans la "guerre", je me trompe ?

Avant même que l'avocat à la chevelure de feu ne s'embrase à nouveau, le fauteur de trouble reprit la parole, le ton impérieux et irrévocable mettant en évidence toute la condescendance charismatique dont lui seul savait si bien faire preuve.

— Accepte la défaite, cela sauvera peut être le peu de dignité qu'il te reste.

Cet effort pathétique que Gordon fit pour rajuster fièrement son épitoge histoire de garder un semblant de contenance - qu'il n'avait jamais eue- le fit esquisser un sourire moqueur. Décidément, il ne cesserait jamais de le surprendre. Jamais dans le bon sens, il en va de soi.

— Tu considères donc la Guerre comme un jeu ? conclu finalement l'avocat roux après quelques longues secondes de silence.

— La Guerre, Gordon, tu apprendras qu'elle oppose toujours au minimum deux armées l'une à l'autre... Deux équipes de joueurs.

Les trois derniers mots avaient été énoncés d'une voix plus rauque, plus vicieusement joueuse dans le seul et unique but de faire frémir le confrère, ce qu’il fit bien malgré lui.

— Tu apprendras également, bien que je doute que tu puisses apprendre quoi que ce soit... Que l'une de ces deux armées doit forcément l'emporter. A la fin, il ne reste que le gagnant. La guerre est un jeu, un jeu impitoyable, certes, mais un jeu parmi tant d'autres alors, par pitié, épargne moi cet air effarouché.

Gordon en demeura bouche bée. Il le regardait, de cet air ahurit et complétement idiot qui lui allait si mal, se demandant sans doute comment une personne telle que le Maitre Lecompte pouvait-elle bien exister.

— C'est... bredouilla-t-il.

Éliandre rit légèrement, un rire moqueur et rauque qu'on lui reconnaissait.

— Mais encore ? s'amusa-t-il à lui demander, la tête légèrement penchée sur le côté, une esquisse de sourire joueur au creux des lèvres.

Gordon secoua finalement la tête, faisant virevolter quelques mèches rousses désordonnées dans tous les sens.

— Peu importe, balaya-t’il finalement d'un geste fluide de la main pour chasser le sujet de ses pensées ainsi que de la conversation.

Il ne voulait visiblement pas lui parler de la guerre en général, mais bel est bien de la dernière guerre dans laquelle il n'avait été qu'un pion. Et bien soit, cela promettait d'être amusant. Éliandre croisa ses bras contre sa poitrine, un mince sourire commençait à se dessiner sur son visage.

— Mme Taylor ne mérite pas d'être traitée ainsi, tu le sais aussi bien que moi, elle n'a pas...

— La loi n'a que faire des mérites de chacun, le coupa le brun dans un souffle exaspéré sans omettre de lever les yeux au ciel tant la naïveté de son collègue l'agaçait.

Qu’il pouvait être stupide cet idiot parfois…

— Seulement la loi est juste, à sa manière, mais elle l'est toujours dans un certain sens ! Alors comment peux-tu la contourner par je ne sais quels stratagèmes quand tout porte à croire que... Arg, tu es tout bonnement ignoble Lecompte !

Ça y était enfin,  le rouquin était hors de lui, il n’avait pas fallu attendre longtemps cette fois-ci et cela tombait plutôt bien puisque Éliandre était attendu. Il considéra Gordon de son regard sombre durant quelques secondes, silencieux. Le mince sourire sardonique ne daignait décemment pas quitter ses lèvres roses.

— Tu sais, Gordon, il existe trois manières de gagner : être le premier, être le plus malin et tricher. Il suffit de choisir son camp. Mais encore faudrait-il que tu puisses avoir le choix…

Un dernier regard mauvais et le perdant déclina sa défaite en prenant la porte sous l’œil triomphant du gagnant.

Family above all, they said

Le crépuscule s'était tranquillement installé dans la 'paisible' ville de Paris, aussi la faible lumière d'un lampadaire éclairait légèrement la façade sombre de la luxueuse demeure d'en face.

Que faisait-il là déjà ? En voilà une bien bonne question que l'avocat se posait depuis deux bonnes minutes maintenant. N'était-ce pas logiquement à lui de poser les questions normalement ? Le regard hésitant, presque fuyant, il fixait la battisse dans laquelle il avait grandi avec une certaine appréhension qui ne lui était pas ordinaire. Pourquoi n'avait-il pas simplement agit comme d'habitude ? En refusant simplement et catégoriquement l'invitation. Comme le lâche qu'il était. Ce n'était pas comme si il ne l'avait pas toujours fait. Mais il était trop tard maintenant, il ne pouvait plus faire machine arrière.

Il se tenait là, devant cette immense grille noire, complétement perdu et incapable de prendre une décision. Ah, il était bien beau le brillant homme de Loi en cette soirée. Où avait bien pu aller se cacher l'homme de prestance si sûr de lui et si pédant qui déambulait les trottoirs, la tête haute, un sourire carnassier aux lèvres ? Voilà ce qu'il en coûtait de prendre des décisions trop hâtivement, maintenant il devait en assumer les conséquences... Chose, que, naturellement, il ne savait pas faire dans les normes et qu'il ne souhaitait pas le moins du monde savoir faire.

Après avoir laissé échapper un long soupir supposé lui redonner un peu du courage qu'il n'avait pas et n'aurait jamais, il prit une décision.

Il passa le portail tandis que de violentes bourrasques commençaient déjà à faire ployer les vieux arbres de la propriété familiale. Il n'y fit pas attention plus que nécessaire et, après avoir monté bien rapidement les marches du perron, il pénétra dans la demeure. Son accoutrement était simple, pas bien différent de celui qu'il arborait en temps normal, quoiqu'un peu plus décontracté encore. Il portait un jean noir et des chaussures habillées. Un simple tee shirt noir et une veste de cuir de la même couleur recouvraient son torse. Il se fichait pas mal d'être présentable auprès de sa "famille", il se fichait pas mal de tout. Et s'il pouvait continuer à ne serait-ce que montrer un brin de rébellion par de telles idioties, il le ferait toujours et avec un sourire aux lèvres. Seuls ses cheveux avaient décidés de rester parfaitement coiffés ce soir, et cela ne sembla pas plaire à Éliandre qui entreprit de les ébouriffer avec une certaine irritation. Ahh ce qu'il détestait ne pas être maître de lui même !

Après quelques secondes encore d'hésitation, Éliandre entra sans plus de manières dans la grande salle. Il s'arrêta quelques secondes au milieu de l'entrée, et releva la tête pour observer la foule à la recherche de têtes familières.

— Éliii ! hurla à son intention une voix bien trop aiguë pour ses oreilles sensibles.

Instinctivement, "Éli" leva les yeux au ciel. Puis, comme il savait parfaitement comment allait se dérouler la suite, il fit volte face et ouvrit grands ses bras, les yeux fermés, les traits du visage froncés. Ainsi, il était prêt à encaisser les "coups" de la catastrophe ambulante, aussi connue sous le nom de Mélodie Lecompte.

Quand celle-ci lui fonça dessus comme la furie qu'elle était, Éliandre esquissa un petit sourire forcé et se mit à lui tapoter maladroitement le dos sans grande conviction.

— Tu m'as trop manqué ! lui confia la blondie, tout sourire.

Ah, vraiment ? Une esquisse de sourire se dessinait sur ses lèvres alors qu'il se mit doucement à essayer, oui 'essayer', de détacher les bras féminins qui venaient de s'être emparer fermement de son cou. Sa petite sœur avait toujours le don de l’embarrasser en plus de l'agacer, c'était un fait. Si il était bien prouvé que le ridicule ne tuait pas, sa très chère sœurette, elle, mènerait surement un jour à sa perte, c'était évident !

— On s'est vu hier... lui lança l'avocat, l'air de rien.

Ce fut au tour de la sœur de lever les yeux au ciel. Visiblement embêtée par le peu d'entrain dont faisait preuve son grand frère à la saluer. Elle se détacha d'elle même de son cou et vint lui coller deux énormes bisous sur chacune de ses joues, ayant rapidement retrouver sa jovialité habituelle.

— Oh ça va ! Fais pas ton rabat joie ! Et puis, c'est quoi cette tenue ?

Éliandre ne lui répondit pas, bien trop occupé à essuyer ses joues à l'aide du tissu qu'il venait de retirer de sa poche. Une expression d'agacement se lisait maintenant clairement sur ses traits, pourtant, il ne pouvait pas nier que l'apparition de sa sœur avait au moins ses bons côtés. En effet, sa nervosité passagère s'était peu à peu dissipée. Le trop plein d'amour de sa petite sœur avait des avantages, finalement.

— Je pensais qu'on ne serait qu'en famille et que vous m'accepteriez comme je viendrais, lui répondit finalement le brun, une lueur de dégout brillant dans ses yeux couleur du néant.

— J'aurais préféré, tu sais, mais... 'Ya du monde ce soir et euh... balbutia la blonde en baissant les yeux et le ton, soudainement bien moins enjouée.

— Tu sais ce qu'il se passe exactement ici ? lui demanda finalement Éliandre, changeant complétement de sujet comme il aurait pu le faire en séance au boulot.

Sa sœur en demeura muette quelques secondes. Son regard cherchait maintenant celui de son grand frère, empli d’incompréhension et de... Souffrance ? Surement pas, il devait rêver sans aucun doute. Elle se fichait pas mal de tout ça, ils se fichaient tous pas mal de lui et ce depuis toujours.

— Eh bien, hésita la blonde, à vrai dire, cette fête est en l'honneur de Marty.

Évidemment. A quoi s'était-il attendu après tout ? Il n'a toujours été question que de lui.

Les sourcils froncés et le regard aussi sombre qu'il lui était permis d'être, Éliandre ne se rendit pas immédiatement compte que sa sœur aux jolis cheveux d'or avait tenté de lui adresser à nouveau la parole.

— Excuse moi Mélodie...

Il lui offrit un joli sourire et tourna sur lui même avec élégance. Puis, sans attendre davantage, il lui faussa compagnie pour s’engouffrer dans la foule d'invités.

Une fois les escaliers montés, les quelques invités bousculés, les immenses sourires et fausses excuses accordés, il mit la main sur l'élu de la famille. Il était là, parfaitement habillé, parfaitement coiffé, assis gracieusement sur un fauteuil presque aussi chic que sa personne.

Martin Lecompte. Homme médecin de renommée mondiale, aussi aimant que aimé. Marié à une femme d'affaire des plus droite et charmante, Émilia Lecompte. Père parfait de deux merveilleux enfants, Esteban et Maria.

Le fils parfait. Son détestable petit frère.

Leurs regards se rencontrèrent et s'assombrirent quasiment au même moment.

Martin brisa le contact le premier. Il n'avait jamais été doué à ce jeu là. Il fallait bien qu'il existe au moins une chose que Éliandre fasse mieux que l’héritier. Jouer. Et puis, c'était tout ce qu'il était aux yeux de la famille après tout; un grand gamin qui s'amuse avec les mots et les sentiments, ça, et puis surtout un bâtard.

Le son de la voix grave de André Martin Lecompte se fit entendre et ce dernier apparu, sa femme au bras, aux côtés de son fils tant chéri, le sourire éblouissant d'amour et de fierté.

C'est à cette vue que le mépris de Éliandre sembla atteindre son apogée.

La mâchoire contractée, le regard meurtrier, le si imperturbable Éliandre Lecompte avait perdu tout de sa célèbre contenance. Il ne pouvait tout simplement pas rester ici. C'était une erreur, il n'avait vraiment rien à faire ici. Il devait partir. Fuir. Il avait toujours été doué pour ça. Il ne savait faire que ça. Faire preuve de duperie et de lâcheté. Alors il ne lui restait plus qu'à mette en place le seul et unique plan qui le sortait de toutes sortes de situations non désirables; prendre la fuite.

— Où est-ce que tu crois aller comme ça, Éliandre ?

Finalement, ce ne serait peut être pas des bras de son envahissante petite sœur qu'il dépérirait.

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behind blue eyes good and evil
MessageSujet: Re: ÉLIANDRE LECOMPTE ▸ Tom Ellis   ÉLIANDRE LECOMPTE ▸ Tom Ellis EmptyJeu 12 Jan - 7:08

Wow, j'allais te souhaiter bon courage pour ta fiche mais elle est deja bien avancer !

Bref bienvenue sur paname LOVE KEUR SUR TOI
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MessageSujet: Re: ÉLIANDRE LECOMPTE ▸ Tom Ellis   ÉLIANDRE LECOMPTE ▸ Tom Ellis EmptyJeu 12 Jan - 9:58

bienvenue sur le forum KEUR SUR TOI
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MessageSujet: Re: ÉLIANDRE LECOMPTE ▸ Tom Ellis   ÉLIANDRE LECOMPTE ▸ Tom Ellis EmptyVen 13 Jan - 11:22

j'aaaaaime CUTE bienvenue par ici MEOW LOVE
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MessageSujet: Re: ÉLIANDRE LECOMPTE ▸ Tom Ellis   ÉLIANDRE LECOMPTE ▸ Tom Ellis EmptyVen 13 Jan - 18:14

wao
iuydxwxfyghu
pas de mots
bienvenue LOVE
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MessageSujet: Re: ÉLIANDRE LECOMPTE ▸ Tom Ellis   ÉLIANDRE LECOMPTE ▸ Tom Ellis EmptyVen 13 Jan - 22:25

Trop beau ce prénom! MICHEL
Bienvenue Eliandre. LOVE
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MessageSujet: Re: ÉLIANDRE LECOMPTE ▸ Tom Ellis   ÉLIANDRE LECOMPTE ▸ Tom Ellis Empty

 
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