1.
Orphelin. Cliché du bambin abandonné peu de temps après la naissance devant un portillon afin qu'une bonne âme en prenne grand soin, rachetant ainsi la lâcheté des géniteurs. Sauf que cette fois-ci, ce ne fut pas devant une maison lambda de Paname. Seulement devant un centre spécialisé qui s'est chargé d'éduquer Valentin en lui cherchant désespérément une famille d'adoption. Il n'y a eu que celles d'accueil, ne supportant pas son irrespect total. Les fugues parce qu'il ne se sentait guère à sa place, parce qu'il espérait que ses jambes le mènent loin d'ici. Les conneries parce qu'il en voulait au monde entier, à ces fausses familles, à ses parents, ces inconnus martelant ses envies de liberté avec de stupides règles.
2.
Obsession. Il n'en pipe mot. Il ne l'ébruite pas. Pourtant, ça l'a rongé toutes ces années et ça continue de le faire. Val est à la recherche des personnes qui lui ont permis de naître en ce bas monde. Qui pour une raison qu'il ignore, qui ne crée que des suppositions douloureuses dans sa tête, n'ont pas voulu de lui. Abandon. L'idée de les retrouver l’obsède. Il espère un jour leur cracher un grand pourquoi à la gueule et ensuite... Il n'en a aucune foutue idée. Le jeune homme ne sait même pas s'ils sont encore en vie ni au pays. Pire encore, il n'a pas même une partie de leur identité, une base solide sur laquelle débuter ses recherches. C'est vraiment partir d'un rien en espérant ne pas arriver à
rien.
3.
Cancre. A un moment, il a bien fallu le mettre le cul sur une chaise en classe à étudier, le gamin. Les résultats en découlant n'ont jamais été prometteurs. Des années d'écoles désastreuses laissant présager un futur à faire la manche dans la rue. Pas tout à fait. Au final Valentin s'en sort plutôt pas mal, bien que le risque de finir à coucher dehors reste présent. Aussi, il est conscient qu'il lui sera difficile voire impossible de se dégoter un vrai métier convenable à long terme. Pour le peu que ça le préoccupe...
4.
Exhibitionniste. Il faut tout d'abord savoir que Val n'a aucune pudeur, ce peu importe le lieu ou les personnes à proximité. Considéré comme un exhibitionniste, un nudiste, un pervers, tant de surnoms offerts que de faciès choqués en l'apercevant sans une quantité raisonnable de vêtements sur lui. Il n'a aucune honte de se balader complètement nu chez les autres, notamment chez lui. Paix aux âmes de ses colocataires. De ses amis chez qui il loge. De ces gens qui frappent à la porte lorsqu'il est dans les parages et de tous les autres.
5.
Outrage public. Petite anecdote croustillante concernant ses habitudes de se dévêtir, notamment l'été : Les températures avoisinaient les 35°, un vrai calvaire pour Valentin qui demeurait de ce fait pratiquement nu. Ce jour là, il s'est fait arrêté pour outrage public à la pudeur.
6.
Libéré, délivré. Le cœur pense être enfin accroché, le corps est comblé, la tête se berce d'illusions et pourtant, tout s'écroule. C'est toujours comme ça avec Val. Il ne parvient pas à différencier sentiments amoureux et amicaux, il a toujours un doute qui le perturbe, qui l'empêche de s'attarder au sein d'une relation amoureuse. Est-il seulement fait pour être en couple ? Suite à de multiples déceptions, Valentin passe finalement bien souvent pour un connard sans cœur alors qu'au contraire, il en a un légèrement écorché qu'il protège derrière sa coquille d'immaturité. Le bon côté des choses c'est que du côté de l'amitié, il n'y a pas plus fidèle que lui.
7.
Pitre. Ce n'est pas le sérieux qui l'étouffe. Monsieur est plutôt la pitrerie incarnée. Il prend la plupart des choses qui l'entourent à la légère, ne rechigne pas à faire l'idiot en public, à dire le fond de sa pensée mais surtout tout ce qui lui passe par cette dernière. Il profite simplement de la vie, riant au nez des rabat-joie. Et puis au fond il a ce besoin d'être vu, d'attirer l'attention. De prouver au monde qu'il existe bel et bien, qu'il appartient à quelque chose. Qu'il ne demeure pas une vulgaire
chose abandonnée.
8.
Immature. Peut-être est-ce un point commun avec les géniteurs qui l'ont abandonné mais Val est lâche. Lâche lorsque les conversations loufoques tournent aux prises de tête ainsi qu'au surplus de sérieux qu'il évite plus que tout. Lorsqu'on le questionne sur ses sentiments. Il est allergique à toutes ces situations en les fuyant soit physiquement, soit oralement, ses manières je-m'en-foutisme ou immatures n'aidant pas mal.
9.
Dissidence. La liberté. Être libre autant de ses choix que de sa manière de penser, de faire ou d'agir, de tout, compte énormément à ses yeux. Un besoin vital bien vite entravé par des lois qui l'agacent, des interdits qui l'ennuient. Val ne se fait pas d'illusions : ces dernières ne servent jamais à rien d'autre qu'à bien contrôler la vie du bas peuple.
10.
Chaleur. Un radiateur sur pattes, une bouillotte humaine, voilà qui résume parfaitement le métabolisme du jeune homme et qui explique également le fait qu'il ait toujours besoin de se découvrir en plus de ses manies exhibitionnistes. C'est ainsi, il est chaud bouillant, une torture en été mais une bénédiction en hiver. Surtout pour certaines personnes de son entourage qui en profitent clairement en venant se coller à lui. Si ça l'embête ? Bien au contraire, il est amusé.
11.
Devant l'écran. Valentin est un grand amateur de séries ainsi que de films se déroulant à une autre époque que celle-ci, mêlant fantastique, surnaturel, action, des styles qui resteront toujours ses favoris mais surtout ceux qu'il privilégie. D'ailleurs, sa série préférée à ce jour est
Spartacus. Cette dernière étant malheureusement achevée, il se contente de la revoir en boucle en n'ayant jamais réussi à faire son deuil de la fin. De plus, à force, il connait toutes les répliques et aime en énoncer certaines en même temps que le personnage à l'écran.
12.
Cosplay. Tombé dans les mangas et bercé par les animés depuis plusieurs années, Val n'a pas tardé à s'initier à l'art du Cosplay. Il adore enfiler le déguisement d'un personnage provenant d'un manga, d'une série, d'un film ou bien d'un jeux vidéo, ne se contentant pas forcément des masculins. Des fois, les féminins y passent mais la séance de rasage est alors coriace. Aucune honte, seulement de la passion et du plaisir. Merci à son ami qui s'occupe de lui faire ses costumes sur mesure pour qu'il puisse ensuite parader en conventions telles que la Japan Expo, Paris Manga et tant d'autres lorsque ce n'est pas dans les rues de Paname.